Les Verts placent Rhônexpress au niveau du Musée des Confluences !

Comme nous l'avons déjà souligné, la mise en service du tram/train privé entre les gares SNCF de Lyon Part Dieu et de l'aéroport St-Exupéry ne fait pas que des heureux à Lyon.
Au delà du prix du service (les comparatifs avec les autres liaisons aéroport d'Europe fleurissent sur internet -lire ici- ), les lyonnais se plaignent du manque d'option concurrente et regrettent le Satobus. Un argument que Luc Borgna, le directeur de la société Rhônexpress et par ailleurs président de la société d'exploitation du Boulevard Périphérique Nord de Lyon OpenLy,  balaye dans cette interview sur YouTube en indiquant que plusieurs possibilités subsistent pour se rendre à l'aéroport, dont "le covoiturage". Pour ce qui est du parking longue durée de l'aéroport, des lecteurs nous font savoir que les tarifs ont augmenté en même temps que la mise en service du tram/train.

Une réaction des Verts du Rhône
Nous indiquions dans un précédent article (voir plus bas) que les élus écologistes, qui ne sont pas représentés dans l'institution du Conseil Général du Rhône, présidée par Michel Mercier (photo), n'avaient pour l'instant pas pris part au débat. Ils viennent enfin de réagir, par la voix de Yves Durieux qui nous écrit : 

"Nous ne pouvons nous réjouir des conditions de ce nouveau moyen de transport en commun. En effet le tarif pour rejoindre l'aéroport devient prohibitif, et double par rapport au moyen précédent par bus.
Avec 13 € les 22 km nous sommes loin du ticket à 2 € mise en place par le département. Nous sommes encore plus loin de la demande des Verts du Rhône d'un ticket unique de transport à 1 €, ticket commun pour les RER, le Sytral et le département...

Pas d'élargissement de l'offre ferroviaire
Il est vrai que l'utilisation du transport aérien n'est pas à recommander et la fausse démocratisation de l'avion est une impasse écologique pour les générations futures. Mais alors pourquoi le Conseil Général favorise ce mode de transport en finançant Rhônexpress ?
Surtout que ce nouveau mode n'apporte aucune solution pour desservir le nord de l'Isère et les territoires sur le trajet. Au contraire les conditions d'exploitation concédée ne vont pas permettre l'élargissement de la desserte par le ferroviaire. Un bien mauvais choix pour le long terme.

Le choix de Véolia
Alors que Rhônexpress a démarré son exploitation, pour la liaison Lyon – Aéroport St Exupéry, nous pouvons constater que certains groupes industriels sont très présents dans les collectivités locales du département.
En effet si Véolia a été choisi comme concessionnaire en 2007 par le Conseil Général, le chantier de construction a été réalisé par le groupe Vinci, par l'intermédiaire de 5 entreprises sur les 6 du groupement économique (Vinci Concession - Campenon Bernard – Jean Lefevre – Roiret – Cegelec) !

Une aberration financière et technique
C'est aussi le groupe Vinci qui a été choisi par le Conseil Général pour essayer de sauver le bâtiment du musée des Confluences, une aberration financière et technique qui va peser lourds sur les finances du département du Rhône dans les années futures.
Rappelons aussi que le groupe Vinci est présent sur les chantiers des autoroutes, via sa filiale ASF qui est en lien avec le département pour la construction de l'A89 et son raccordement à l'A6 au nord de l'agglomération".


Gilles Roman


1 comments :

Tribord a dit…

Il est amusant de constater que dans la perspective des élections cantonales, les Verts opèrent un réveil sélectif en direction du Conseil général. Nul doute que ces deux équipements seront au centre d'une campagne qui risque de n'agiter que le microcosme. A moins de faire comprendre aux Lyonnais, voire aux Rhodaniens, que le projet du musée, aussi réussi soit-il, n'était vraiment pas opportun en ces périodes troubles.

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