Moustique tigre et chikungunya : quatre départements de Rhône-Alpes placés en niveau 1


moustique+tigre
Le moustique Aedes albopictus, dit moustique Tigre, est originaire d’Asie. Il s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 en métropole où il est désormais implanté dans 18 départements. En Rhône-Alpes, il est considéré comme implanté dans 4 départements (Ardèche, Drôme, Isère et Rhône) depuis la fin de l’année 2012. 

Ce moustique de très petite taille est particulièrement nuisible : ses piqûres interviennent principalement à l’extérieur des habitations, pendant la journée, avec un pic d’agressivité à la levée du jour et au crépuscule. Il peut également être « vecteur » de la dengue et du chikungunya si, et seulement si, il est contaminé. Il se contamine en piquant une personne malade qui revient d’un voyage dans un pays où ces maladies sont présentes, et devient ainsi capable de transmettre la maladie dans le proche voisinage en piquant des personnes saines. 
Dengue et chikungunya 
La dengue est une maladie présente dans plus d’une centaine de pays des régions tropicales et subtropicales, dont les départements français d’Amérique. Des épidémies y sont survenues en 2010 et plus récemment, en 2013-2014. Ces épidémies sont remarquables par leur ampleur et leur durée ainsi que leur survenue en dehors des périodes habituellement à risque épidémique. Les deux principaux foyers de chikungunya identifiés dans le monde sont situés en Asie et en Afrique.
L’épidémie de La Réunion de 2005-2006 a touché 38 % de la population. Elle a été remarquable par sa durée, son ampleur et par conséquent par son impact sanitaire et économique. Le virus n’y ayant jamais circulé, la quasi-totalité de la population était ainsi réceptive, ce qui est sans doute un des facteurs les plus déterminants de l’ampleur de l’épidémie. 
La dengue et le chikungunya ne sont pas des maladies à prévention vaccinale. Ce sont des maladies virales qui se caractérisent classiquement par une fièvre d’apparition brutale associée à des douleurs musculaires, des maux de tête et, pour le chikungunya des douleurs articulaires pouvant être invalidantes. Ces symptômes surviennent en moyenne dans la semaine suivant la piqûre d’un moustique contaminé. Ces deux maladies évoluent favorablement dans la plupart des cas. Elles ne sont pas contagieuses. La transmission directe de personne à personne n’est donc pas possible. 

Ces maladies peuvent potentiellement se développer dans les départements où le moustique est implanté. Ainsi, et compte-tenu de la fréquence des échanges de biens et de personnes avec la métropole, la situation épidémiologique du chikungunya aux Antilles constitue un risque élevé d’importation de cas de chikungunya en métropole, et par conséquent, dans les départements où ce moustique est présent, d’initiation de chaîne de transmission locale du virus. 

En région Rhône-Alpes,  en 2013, le dispositif de surveillance a permis de détecter 50 cas de dengue confirmée, chez des voyageurs qui ont présenté des symptômes dans un département rhônalpin où le moustique vecteur est implanté, au retour d'un voyage en zone d'endémie. 

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