Lyon vu par la presse étrangère

Le numéro 865 de Courrier international propose un très intéressant supplément sur Lyon. A travers le regard de correspondants et de reporters étrangers du monde entier, la revue pointe les changements en cours dans la seconde ville de France, une ville qui n´avait pas été dirigée par la gauche depuis la libération et que son maire socialiste, Gérard Collomb, gère en collaboration avec les Verts.

A propos du réaménagement des berges du Rhône, les journalistes de la presse étrangère le considèrent comme une incontestable réussite, mais ils se demandent que va faire la ville avec les rives ravagées de la Saône, l’autre fleuve de la capitale des Gaules ? Les autres articles ne sont pas exempts de critiques, puisque la ville est présentée aussi comme un bastion de l’extrême droite. Une ville où il ne fait pas toujours bon être arabe. Mais c´est aussi une ville très belle, avec ses peintures murales et son musée urbain imaginé par la cité de la création. Capitale du trompe-l’œil, Lyon étale sur ses murs des fresques par centaines. Une ville solidaire aussi puisqu´ aux Minguettes, la population reste soudée par les difficultés et les premiers effets d’un plan de réhabilitation.
Les journalistes étrangers s´intéressent bien sûr à la nouvelle mode des déplacements "doux" En vélo, on dépasse les autos ! Et bien sûr le thème de la résistance n´est pas oublié puisque la ville, capitale de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, n’a pas oublié ses vieux réflexes. Notamment quand il s’agit de cacher des sans-papiers. Pour compléter ce dossier un article sur Azouz Begag A Lyon, l’ancien ministre est chez lui. Et au chapitre social un reportage sur les salariés de l´usine Bosch de Vénissieux, qui ont accepté de travailler 36 heures payées 35. En échange, l’entreprise a maintenu des centaines d’emplois. Trois ans plus tard, le blocage des salaires suscite la grogne.

Sur internet, le site de Courrier international

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