GAELIS (Groupement des Associations et élus Etudiants de Lyon Indépendants et Solidaires), qui se considère comme "la première organisation étudiante de l’Académie", vient de présenter le coût de la rentrée universitaire pour cette année 2013. A Lyon cette année, les étudiants devront débourser 2515,18€ soit une augmentation de 2.1% par rapport au frais de 2012.
Un coût de la rentrée qui demeure en progression alors que la précarité étudiante augmente d’année en année. A travers l’analyse de cinq postes de dépenses : le logement, la formation, le transport, la santé et le quotidien, l’enquête calcule sur la base d’un questionnaire diffusé du 15 au 30 Août 2013 le coût de la rentrée universitaire pour un étudiant non-boursier inscrit en première année à l’université et vivant seul. L’accès à l’enseignement supérieur est aujourd'hui en péril. La jeunesse porteuse d’avenir se trouve confrontée à un obstacle de plus en plus difficile à franchir. L’Observatoire de la Vie Etudiante a estimé qu’entre 2001 et 2006, la part des étudiants issus des milieux populaires a diminué de 5 points dans l’enseignement supérieur. Rien n’indique que les politiques menées depuis ces sept dernières années ont permis à ce chiffre de s’inverser, bien au contraire.
Fort de son réseau de 44 associations représentant 120 000 étudiants, GAELIS propose des solutions concrètes pour lutter contre cet ascenseur social en panne. En ouvrant l’Agoraé en 2011, première épicerie sociale et solidaire gérée par des jeunes et pour des jeunes, l'organisation permet à des centaines d’étudiants de pouvoir étudier sans sacrifier leur alimentation. De plus, en défendant l’Aide globale d’indépendance portée par la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) elle interpelle les responsables politiques "pour une mise à plat des aides sociales pour une meilleure justice sociale".
Gaelis demande enfin aux pouvoirs publics de se saisir rapidement du dossier des mutuelles étudiantes afin de répondre aux besoin de santé des étudiants, premier poste de dépenses sacrifié.
Fort de son réseau de 44 associations représentant 120 000 étudiants, GAELIS propose des solutions concrètes pour lutter contre cet ascenseur social en panne. En ouvrant l’Agoraé en 2011, première épicerie sociale et solidaire gérée par des jeunes et pour des jeunes, l'organisation permet à des centaines d’étudiants de pouvoir étudier sans sacrifier leur alimentation. De plus, en défendant l’Aide globale d’indépendance portée par la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) elle interpelle les responsables politiques "pour une mise à plat des aides sociales pour une meilleure justice sociale".
Gaelis demande enfin aux pouvoirs publics de se saisir rapidement du dossier des mutuelles étudiantes afin de répondre aux besoin de santé des étudiants, premier poste de dépenses sacrifié.
G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)
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