Politique : l'UPR refuse de s'associer au "prétendu Jour de colère" du 26 janvier

Béatrice Bourges,   porte-parole
du Printemps français
 et du Collectif pour l'enfant,
deux mouvements engagés
dans l'opposition
au mariage homosexuel
Photo @Wikipedia
 


Voir le droit de réponse réclamé par l'Upr au pied de cet article -
   "L'UPR ne se joindra pas à cette manipulation politique, soutenue en sous-main par le FN et la droite de l'UMP", indique le communiqué de l'Union Populaire et Républicaine, dirigée par François Asselineau, qui se présente  comme un proche de Françoise de Panafieu, Gérard Longuet ou encore Charles Pasquamais qui est lui-même fortement controversé sur la toile pour sa vision qualifiée de  "conspirationniste"  de la vie politique française et internationale. Le communiqué montre en tous cas la grande division des partis politiques de droite (même si ils refusent cette appellation) sur l'attitude à adopter face à ce "jour de colère"

Dans un article titré "Jour de colère, le grand fourre‑tout de l'anti‑hollandisme", le quotidien Libération rappelle que la manifestation réunit des anti-mariage gay, des bonnets de toutes les couleurs, des militants d'extrême droite, des dieudonnistes et divers groupuscules plus ou moins bizarres... "un magma politique foutraque et anonyme (...) préparé depuis l’automne, qui compte près de 30 000 inscrits sur Facebook".

Cette opération - qui bénéficie de financements inconnus - est par ailleurs ouvertement soutenue par des organisations classées à droite et à l'extrême droite, aux mots d'ordre variés et parfois contradictoires, souvent très clivants. "La quasi-totalité d'entre elles ont  en commun : de focaliser exclusivement la contestation contre François Hollande et le gouvernement, d'appeler à des "réformes" curieusement conformes à ce que souhaite l'oligarchie euro-atlantiste (suppression de la sécurité sociale, diminution drastique des dépenses publiques...), et de dédouaner l'euro et l'Union européenne de toute responsabilité dans la situation catastrophique du pays", indique l'UPR pour qui "cela signe la volonté de détourner la colère des Français des véritables responsables".

 Selon des échos de presse, l'un des organisateurs masqués serait d'ailleurs Béatrice Bourges, créatrice du mouvement le « Printemps français », dissident de la "Manif pour tous" (...) L'UPR assure dans son communiqué que "la section FN du Vaucluse, fief électoral de Mlle Marion Maréchal Le Pen, semble d'ailleurs être le chef de file de l'opération en la coordonnant (...)". 
"En essayant de canaliser le mécontentement populaire contre le seul gouvernement, en exacerbant le clivage droite-gauche, et en taisant la responsabilité essentielle de la construction européenne dans le désastre économique et social en cours, l'opération "Jour de colère" du 26 janvier appelle les Français à manifester étourdiment, en leur cachant soigneusement les personnes et les intérêts qu'elle sert".
G.R.

Droit de réponse : Responsable national de l'Union Populaire Républicaine (UPR) en charge des relations avec les médias, je me permets de vous demander un droit de réponse à la suite de votre publication en ligne du 25 janvier intitulée "Politique : l'UPR refuse de s'associer au "prétendu Jour de Colère" du 26 janvier", consultable au lien suivant : http://www.lyon.lyftv.com/2014/01/politique-lupr-refuse-de-sassocier-au.html L'UPR conteste vivement trois affirmations que comporte votre article : 1) La première affirmation est : "François Asselineau, qui se présente comme un proche de Françoise de Panafieu, Gérard Longuet ou encore Charles Pasqua". 2) La deuxième affirmation est que François Asselineau est "fortement controversé sur la toile pour sa vision qualifiée de "conspirationniste" de la vie politique française et internationale". 3) La troisième affirmation est "le communiqué montre en tous cas la grande division des partis politiques de droite (même si ils refusent cette appellation) sur l'attitude à adopter face à ce "jour de colère"".
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En premier lieu, François Asselineau n'a de relation ni avec Gérard Longuet, ni avec Françoise de Panafieu, ni avec Charles Pasqua. François Asselineau a fait partie des cabinets ministériels comme haut fonctionnaire des deux premières personnalités citées, il y a de cela respectivement 21 ans et 19 ans. Les dernières relations entre François Asselineau et Charles Pasqua remontent à 10 ans, lorsque le premier était fonctionnaire détaché au Conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par le second. En deuxième lieu, l'article de Lyon en France associe insidieusement François Asselineau à des idéologies d'extrême droite, en faisant référence à un article diffamatoire publié par un média douteux lorsque François Asselineau avait prononcé une conférence à l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix-en-Provence. L'article en question - qui avait fait l'objet d'un droit de réponse cinglant de la part de l'organisateur de la conférence - assimilait François Asselineau à des mouvances d'extrême droite qui lui sont totalement étrangères et le taxait de "conspirationnisme" alors que les analyses de l'UPR, systématiquement fondées sur les meilleures sources et l'analyse précise des faits de l'histoire et de l'actualité, ne sont sérieusement remises en cause par personne. En troisième lieu, l'article de Lyon Actualités affirme que l'UPR est un parti politique de droite. Rien n'est plus faux. L'UPR est un mouvement situé en dehors du clivage droite gauche qui ne s'est jamais rangé de quelque façon que ce soit "à droite" en soutenant des partis de droite ou en prenant position sur des sujets clivants, ainsi que le lui interdit d'ailleurs sa propre Charte fondatrice. L'UPR est, en outre, composée d'une légère majorité de personnes de sensibilité de gauche. Enfin, le programme présidentiel présenté par François Asselineau fin 2011, disponible sur notre site upr.fr, reprend en l'actualisant le programme du Conseil National de la Résistance de 1944. Il suffit d'en prendre connaissance pour constater qu'il est infiniment plus à gauche que la politique suivie par l'actuel gouvernement socialiste. 
 Bien cordialement, 
 François-Xavier Grison 
Responsable national de l'Union Populaire Républicaine en charge des relations avec les médias


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