Inauguration le 26 janvier 2025 du Mémorial de la Shoah, à proximité de la gare de Lyon-Perrache, d’où sont partis les trains transportant 6 100 Juifs de la région AuvergneRhône-Alpes en direction de Drancy et des camps de la mort.
Composé de 1 173 mètres de rails, ce mémorial symbolise la distance de 1 173 kilomètres, qui sépare Lyon d'Auschwitz-Birkenau.
Bien qu'il y en ait eu de nombreux autres, le camp d'Auschwitz demeure l’un des symboles de la mémoire des victimes de la Shoah.
En 1939, Lyon et sa région comptaient environ 7 000 à 8 000 Juifs, dont plus de la moitié étaient des étrangers fuyant les persécutions nazies en Allemagne, Pologne et Autriche. Sous le gouvernement de Vichy, ces populations ont été rapidement soumises à des lois discriminatoires : interdictions professionnelles, recensements obligatoires, spoliations et internements.
Lyon a été particulièrement touchée par les rafles, avec la collaboration active de la police française.
Bien qu'il y en ait eu de nombreux autres, le camp d'Auschwitz demeure l’un des symboles de la mémoire des victimes de la Shoah.
En 1939, Lyon et sa région comptaient environ 7 000 à 8 000 Juifs, dont plus de la moitié étaient des étrangers fuyant les persécutions nazies en Allemagne, Pologne et Autriche. Sous le gouvernement de Vichy, ces populations ont été rapidement soumises à des lois discriminatoires : interdictions professionnelles, recensements obligatoires, spoliations et internements.
Lyon a été particulièrement touchée par les rafles, avec la collaboration active de la police française.
À partir de fin 42, Klaus Barbie chef de la Gestapo à Lyon, multiplie les arrestations avec le soutien du régime de Vichy. Les déportations ont aussi concerné des milliers d'opposants politiques et de membres de groupes "minoritaires" (tziganes, homosexuels...)
Ironie de l'histoire, ce mémorial est installé à quelques mètres du passage France Péjot.
France Péjot, membre de la Résistance, vivait à deux pas de la gare de Perrache. Arrêtée le 30 juin 1944 par la police allemande, elle est déportée vers le camp de Ravensbrück par le dernier convoi du 25 août 1944. Successivement affectée au ramassage de pommes de terre (Torgau), à l’usine de moteur d’avion (Abteroda) et au terrassement (Marklessberg), elle parvient à s’échapper avec cinq codétenues en avril 1945 et croise les troupes américaines quelques jours plus tard. France Péjot donnera naissance en 1948 à un célèbre musicien, #jeanmicheljarre !
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Parmi les 11 458 enfants juifs déportés de France, 395 enfants ont été identifiés à ce jour comme étant soit nés à Lyon, soit rassemblées à Lyon, soit habitant de la région Lyonnaise. 147 enfants ont été scolarisés à Lyon ou dans la région Lyonnaise. L’ensemble du travail de recherche du Centre de Documentation sur la Déportation des Enfants juifs de Lyon est à retrouver ici : www.deportesdelyon.fr
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