Le voyage en Europe de la présidente chilienne et l´intérêt porté à l´étranger pour le problème mapuche vont peut ête avoir des conséquences positives pour les grêvistes de la faim.
Après plus de soixante jours de jeûne, les "activistes", comme on les appelle au Chili, ont décidé d´arrêter temporairement leur mouvement. Le gouvernement chilien a de son coté annoncé un projet de loi d´urgence. Selon le ministre de l´intérieur, Andrès Zaldivar, il s´agirait d´attribuer le bénéfice de la liberté conditionelle à neuf indiens mapuches poursuivis ou emprisonnés en vertu de la loi antiterroriste. Le gouvernement s´appuie sur une "contradiction dans les jugements... Pour le même thème, deux jugements ont pris en compte la loi antiterroriste, et dans un troisième cas, non" . En d´autres termes, les mapuches n´auraient pas eu droit à un procès juste, en accord avec les standards internationaux sur les droits de l´homme, entre autres par le fait que la loi antiterroriste a permis de faire appel à des témoins "cachés" et à la détention "préventive".
Les mapuches ont été condamnés à dix ans de prison pour l´incendie volontaire d´un domaine dont ils revendiquent les terres, un délit qui est passible de deux ans de prison selon la loi normale.
Les mapuches ont été condamnés à dix ans de prison pour l´incendie volontaire d´un domaine dont ils revendiquent les terres, un délit qui est passible de deux ans de prison selon la loi normale.
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