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Un scrutin crucial attend les Grecs le dimanche 17 juin

L'ensemble des Européens auront les yeux fixés sur la Grèce ce dimanche, qui se rendra aux urnes afin d'élire de nouveaux députés. Ce scrutin représente un enjeu de taille pour l'avenir des Grecs mais également de la zone euro. Alexis Tsipras, leader de la gauche radicale Syriza, au coude-à-coude dans les derniers sondages avec le parti conservateur Nouvelle Démocratie, pourrait remporter une majorité de sièges. 
Or, ce dernier reste fortement opposé aux mesures d'austérité imposées par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) en contrepartie de leur aide financière. Alexis Tsipras s'est donné dix jours pour renégocier avec l'UE s'il était aux commandes de la Grèce en précisant que les européens doivent "réaliser que la politique d'austérité a échoué"
Plusieurs députés européens critiquent le comportement des dirigeants qui auraient mené à l'euroscepticisme régnant en Grèce. Ainsi, pour le chef de file des députés européens sociaux-démocrates, Hannes Swoboda, "José Manuel Barroso [Président de la Commission européenne] et le président de l'Union européenne (Herman Van Rompuy), auraient dû se rendre à Athènes et négocier". 
 Le Parlement refuse toutes discussions avec le Conseil sur cinq dossiers 
Le jeudi 15 juin, le Parlement européen a décidé de suspendre toute coopération avec le Conseil sur cinq dossiers relevant de la justice et des affaires intérieures, parmi lesquels le rapport sur le mécanisme d'évaluation de Schengen. Cette décision intervient en réaction contre la réforme de Schengen, préconisée récemment par les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne (UE), qui propose de modifier la base juridique des règles gouvernant l'évaluation de l'espace Schengen. 
Les ministres de l'Intérieur ont également décidé jeudi 7 juin de modifier le mécanisme d'évaluation de Schengen en excluant le Parlement européen des discussions. Un comportement qualifié par Martin Schulz, Président du Parlement, de "gifle pour la démocratie parlementaire". Pour le président, cette suspension tiendra "jusqu'à ce qu'une solution satisfaisante soit trouvée sur la gouvernance de Schengen". Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a apporté son soutien au Parlement. Il "déplore profondément la décision prise récemment par le Conseil sur ses propositions concernant Schengen".
Extrait de la lettre "EuropeMidi" 
du Mouvement Européen France

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