Ce samedi 22 septembre, les militant-e-s de Greenpeace France et d’Action Non-Violente Cop21 se mobilisent à Lyon (place des Jacobins) et dans 31 villes en France. L’objectif : dénoncer les risques que fait peser Total sur un écosystème unique situé au large de l’embouchure du fleuve Amazone : le Récif de l’Amazone.
Le Récif de l’Amazone, composé notamment de coraux, d’éponges et d’algues, est un écosystème vulnérable et encore largement méconnu. Total prévoit de forer dans des conditions océaniques extrêmes à quelques kilomètres de ce récif pour trouver du pétrole.
A Lyon, les militant-e-s vont déployer sur la fontaine de la place des Jacobins une banderole affichant le message “Le Récif de l’Amazone n’est pas une fontaine à pétrole”. Certain-e-s seront recouverts de mélasse pour imiter le pétrole. D’autres sensibiliseront les passant-e-s aux risques que fait peser Total en cas de fuite ou de marée noire sur le récif et sur les côtes brésiliennes et guyanaises.
« Total se vante d’être une entreprise responsable mais son projet de forage met en danger le Récif de l’Amazone et les milliers de personnes qui vivent sur les côtes ! Une trentaine de villes se mobilisent aujourd’hui et plus de deux millions de personnes à travers le monde ont déjà signé la pétition demandant à l’entreprise de renoncer à ses projets. A Lyon comme ailleurs, il est nécessaire de sensibiliser à la préservation de cet écosystème vulnérable ! » explique Edina Ifticene, chargée de campagne Océans à Greenpeace France.
« En plus de faire peser un risque énorme sur la biodiversité, le projet de Total reste dans la logique d’exploitation d’énergie fossile à tout prix, cette logique qui dérègle le climat et nous conduit dans le mur ! Des millions de citoyennes et citoyens en ont conscience, et passent désormais à l’action pour s’opposer à ces pratiques. Les décisions politiques et économiques doivent en tenir compte ! », ajoute Pauline Boyer, porte-parole d’ANV-Cop21.
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En un an et demi, Total a déjà essuyé quatre refus de l’agence environnementale brésilienne pour commencer les forages près du Récif de l’Amazone. Mais le pétrolier s'entête à vouloir opérer dans la région et, fin septembre, l’entreprise doit déposer une cinquième demande qui pourrait aboutir avant la fin de l’année. C’est la dernière chance pour le pétrolier d’obtenir les autorisations de forage.
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