
Après la fête du 8 décembre 2007, les lyonnais doivent s´attendre à voir la basilique disparaître derrière les échaffaudages. Le site patrimonial , qui accueille plus de deux millions de visiteurs par an a en effet subi les outrages du temps. Les toitures ne sont plus étanches, la charpente métallique a été dilatée par les écarts de température et l’intérieur a subi des dégradations. La tour lanterne, qui supporte la Vierge dorée, porte les stigmates de la tempête de 1999 et du coup de foudre de 2003.

Des travaux jusqu´en 2011... si tout va bien.
La "fondation de Fourvière" a donc programmé avec l’architecte du patrimoine, Philippe Allart, un plan d’intervention qui devrait se prolonger jusqu’en 2011, si tout va bien. Des travaux de grande ampleur vont être entrepris sur la charpente métallique. Le toit devrait être entièrement démonté pour être renforcé avec des matériaux étanches, soit une surface totale de 2000 m2.
La tour de l’observatoire est à Lyon le point le plus haut duquel le visiteur peut embraser une vue exceptionnelle à 360° sur la ville et jusqu’aux Alpes. Toutefois, les dallages de la tour sous l’effet de la pluie et du gel sont fortement dégradés. La couverture en cuivre de la flèche n’est plus étanche, tout comme la porte d’accès à la plateforme. Les infiltrations ont endommagé l’armature métallique de la tour et la voute de l’escalier. La rambarde extérieure et la table d’orientation doivent également être restaurées et sécurisées. Ces travaux techniquement et financièrement lourds, devraient commencer au printemps 2008. Les autres tours sud et nord-ouest seront aussi restaurées. Les installations électriques seront revues et ce sera l’occasion d’une mise en lumière adaptée à l’ensemble du site.
Au terme de ces cinq ans de travaux, le musée d’art sacré devrait être rénové et aménagé pour que le Trésor de Fourvière puisse être présenté de manière permanente au public. La Maison carrée qui abrite le fonds d’archives sera elle aussi réhabilitée pour assurer de bonnes conditions de préservation.
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