À retenir - Une expérience running inédite et insolite - La première course du printemps - Plus de 4 000 coureurs inscrits - Des lieux inattendus et des animations originales - Une météo printanière
QUAND LA COURSE À PIED N’EST PLUS QU’UN ALIBI Run My City c’est la promesse d’une expérience innovante. Dès lors, la surprise supplante la performance… Courir n’est plus qu’un alibi et les yeux se décrochent de la montre pour regarder en l’air et profiter de la beauté des lieux que l’on traverse. Et même si on habite Paris depuis longtemps et que l’on pense connaitre sa ville sur le bout des doigts, Run My City proposait de découvrir des endroits inédits et de courir dans des lieux qui ne s’étaient jamais ouverts aux foulées des coureurs. Pari largement réussi à en juger l’incroyable enthousiasme des city runners à l’arrivée.
UNE CADENCE RYTHMÉE 2 parcours traversant les 9e, 10e et les 18e arrondissements de la capitale étaient proposés aux participants : le premier de 9 km et le 2e de 15 km. Pour satisfaire les accros de la compétition, 4 zones de défis chronométrés ponctuaient le tracé. Les rues, quant à elles, n’étaient pas bouclées pour la course et les 2 formats alternaient difficultés -avec des enchainements d’escaliers- et zones plus roulantes. Pas moins de 900 bénévoles étaient là pour encadrer les runners au départ, tout au long du chemin et à l’arrivée.
UNE EXPÉRIENCE RUNNING MÉMORABLE POUR DÉBUTER LE PRINTEMPS Le premier sas de coureurs s’est élancé à 8h45 Boulevard des Italiens, près de la Mairie du 9e. Et dès le départ, les participants en ont pris plein la vue avec la traversée de l’Opéra. Une grande première pour le Palais Garnier et certainement l’un des points d’attraction les plus fascinants de cette 1e édition. Et ce n’était qu’un début ! S’en sont suivis le Passage du Havre dans lequel un crew de break dancers se contorsionnait devant les coureurs, puis la Tour des Dames, sa sublime façade et son terrain de basket caché avant d’attaquer la remontée vers Pigalle où, au petit matin, les coureurs croisaient les noceurs du quartier de sortie de boite de nuit. C’est à partir de là que les chemins se séparaient pour les inscrits au 15 km qui, eux, partaient pour une belle boucle dans Montmartre débutant de manière engagée avec l’ascension des 222 marches longeant le funiculaire. Puis les coureurs ont pénétré dans la superbe et lumineuse Mairie du 18e au pied de la Butte où ils ont été surpris par un DJ adepte du fingertapping. Ils se sont ensuite dirigés vers le quartier Caulaincourt où ils étaient invités à toucher les généreuses formes du buste de Dalida avant de descendre rejoindre les participants au 9 km dans la Cité Scolaire Jacques Decour, un ancien abattoir qui a fait s’arrêter la plupart des coureurs pour contempler le lieu. Heureusement qu’ils s’étaient ravitaillés avant d’arriver rue des Martyrs car les fumets de poulet auraient pu les déconcentrer dans leur effort. Passage ensuite par la Médiathèque Françoise Sagan où les coureurs étaient attendus par une batucada Brésilienne et un graffeur en action. Rue de Paradis, ils ont découvert la raison de la présence de la rue au Monopoly : pour ses faïences et son cristal. Une fois rue Richer, les city runners savaient que l’arrivée était toute proche. Restait encore le Théâtre des Feux de la Rampe, où un chœur Gospel a fait stopper net le plus grand nombre pour écouter. L’arrivée se faisait en musique dans la Mairie du 9e. Sur le long tapis orange, la satisfaction et la surprise ont résolument pris le pas sur la fatigue. Pari gagné donc... L’ensemble des participants a félicité l’organisation et l’originalité de cette première édition.
Rendez-vous l’année prochaine ! |
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