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François Fillon prononce le mot de faillite, mais pas pour sa politique...

Le Premier Ministre François Fillon
Photo @LYonenFrance 
Malgré toutes les dénégations antérieures, le gouvernement a fini par admettre que les prévisions de croissance comprises dans ses projets de budget ne seraient pas atteintes. Le Premier ministre François Fillon a prononcé le 7 novembre le mot "faillite" en indiquant aussitôt que "ce n'est plus un mot abstrait". 
En annonçant 5,2 milliards d’euros de hausses d’impôts et 1,7 milliard d’euros de coupes budgétaires pour 2012, le gouvernement propose, tout en refusant catégoriquement de l'admettre, un véritable plan de rigueur. 


Une augmentation générale des impôts
Les prestations sociales sont touchées, avec une réduction des remboursements de la sécurité sociale,  une baisse des allocations familiales et des aides au logement.
Sur les 7 milliards d’économies nouvelles prévues en 2012, près des trois quarts proviennent d’augmentations d’impôts (5,2 milliards) et un quart d’une réduction des dépenses de l’État et de la baisse des prestations sociales (1,8 milliard d’euros).

L'abandon des lois Scellier sur l'immobilier
Le taux réduit de TVA, qui touche l'ensemble des consommateurs, sera relevé de 5,5 % à 7 % à l’exclusion de l’alimentation, de l’énergie et des produits destinés aux personnes handicapées... Les crédits d'impôt sur l'immobilier (de type Scellier) seront abandonnés.
François Fillon a aussi demandé aux collectivités locales, gérées majoritairement par la gauche, de participer à l'effort budgétaire : les conseils régionaux, généraux et les communes de plus de 50 000 habitants seront appelés à publier chaque année “l’évolution de leurs effectifs et de leurs dépenses de train de vie”. De son côté, l’État exigera de ses administrations une diminution de 5 % de la taille de leurs locaux au cours des trois prochaines années. 

L'Etat donnera -un peu- l'exemple...
Les salaires du président de la République et des ministres, qui avaient considérablement augmenté depuis plusieurs années, ne reviendront pas à leur taux antérieur mais "seront gelés jusqu’au retour à l’équilibre des finances publiques". Soit, au mieux, en 2016. 

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