Le Département de l'Isère vient de présenter les résultats d'une étude sur les perspectives d'enneigement et les impacts sur les ressources des stations de ski à l'horizon 2025 - 2050. Une démarche innovante qui a pour objectif d'accompagner les entrepreneurs des sports d'hiver dans leur adaptation aux défis environnementaux et économiques majeurs.
Cette étude unique en France s'est déroulée d'avril 2017 à octobre 2018 dans les 23 stations de l'Isère. Elle a pour but d'étudier la pertinence des projets de neige de culture sur la base des projections d'enneigement des stations, de la disponibilité de la ressource en eau et des équilibres financiers. Elle comprend trois volets distincts :
- L'analyse des conditions d'enneigement des domaines skiables de l'Isère et une étude sur l'évolution de ces conditions à échéance 2025 et 2050 en s'appuyant sur les scénarios du GIEC
- L'évaluation de l'impact actuel et futur de la production de neige de culture sur la ressource en eau et les milieux en Isère.
- Les enjeux et la faisabilité économiques de la neige de culture en Isère : une analyse de la capacité des stations à porter financièrement le coût des installations liées à la neige de culture.
L'étude a été réalisée par le cabinet KPMG.
Cette étude, innovante apporte des données scientifiques et financières, des éléments concrets et objectifs pour accompagner chaque station iséroise dans son développement futur. Elle permet de répondre aux problématiques rencontrées dans l'élaboration des stratégies de développement des stations.
Les grands enseignements
Côté enneigement, l'analyse montre qu'en 2025 la surface équipée en Neige de Culture passera à 42% contre 27% actuellement. D'une façon générale, à l'échelle de l'Isère, les équipements en neige de culture envisagés sur les domaines skiables d'ici 2025, permettraient de maintenir un niveau d'enneigement en 2050, similaire à celui d'aujourd'hui.
Concernant la ressource en eau, la production de neige de culture se concentre en amont de la saison en prévention et préparation de la saison et ce, quel que soit l'enneigement à venir. Avec les projets en cours, la capacité de stockage des retenues d'altitude serait multipliée (extension, création) par deux entre 2017 et 2025.
Aujourd'hui et dans les années à venir, il y a peu de réels conflits d'usage sur la ressource en eau sur le département de l'Isère. L'analyse financière de l'étude montre de son côté que les très grandes stations sont en capacité de financer les investissements prévus en sécurisant leur chiffre d'affaires et leurs marges actuelles. Pour les autres stations, la réalisation des investissements passera par des choix stratégiques de priorisation des investissements.
La montagne : un rôle moteur dans l'économie iséroise
Les stations de sports d'hiver jouent un rôle essentiel dans l'économie touristique du département. La montagne, à elle seule, concentre 60 % du chiffre d'affaires annuel des entreprises touristiques iséroises dans les secteurs de l'hébergement et des activités de loisir. La consommation annuelle dans les stations s'élève à près de 500 millions d'euros. En Isère, 23 000 emplois directs et indirects sont liés à l'activité touristique. En montagne, ce sont 53 % des emplois qui sont liés au tourisme. A eux seuls, les domaines skiables de l'Isère ont enregistré 4,8 millions de journées skiées lors de l'hiver 2017/2018, pour une recette de 123,1 millions d'euros (+5 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons), soit 9 % de l'activité nationale.
L'avenir des stations, une réflexion de fond initiée par le Département
Depuis mars 2016, le département de l'Isère, présidé par Jean-Pierre Barbier, agit en faveur du développement du tourisme et des stations de montagne afin d'anticiper les changements climatiques et d'assurer la pérennité de l'activité économique et des emplois. Conscient de cet enjeu majeur pour l'avenir des stations, le Département s'engage à soutenir les acteurs de la montagne à travers une vision pragmatique, réaliste et raisonnée, structurée autour de 3 axes principaux :
- Le soutien des projets de diversification de l'activité touristique. Plus de 60 % des financements des « contrats de performance des Alpes de l'Isère » (CPAI), lancés sous l'impulsion de Chantal Carlioz, Vice-présidente du Département en charge du tourisme, de la montagne et des stations, et également Présidente d'Isère Tourisme, ont été consacrés à la diversification ces deux dernières années.
- L'engagement d'une démarche prospective sur les nouveaux usages de la montagne d'ici 2030. Une réflexion engagée depuis septembre 2017 aux côtés de 70 experts d'horizons divers pour imaginer les modèles des stations de demain.
- L'étude pour évaluer les perspectives d'enneigement et les éléments d'impact pour les 23 stations iséroises à l'horizon 2025 - 2050.
Cette étude unique en France s'est déroulée d'avril 2017 à octobre 2018 dans les 23 stations de l'Isère. Elle a pour but d'étudier la pertinence des projets de neige de culture sur la base des projections d'enneigement des stations, de la disponibilité de la ressource en eau et des équilibres financiers. Elle comprend trois volets distincts :
- L'analyse des conditions d'enneigement des domaines skiables de l'Isère et une étude sur l'évolution de ces conditions à échéance 2025 et 2050 en s'appuyant sur les scénarios du GIEC
- L'évaluation de l'impact actuel et futur de la production de neige de culture sur la ressource en eau et les milieux en Isère.
- Les enjeux et la faisabilité économiques de la neige de culture en Isère : une analyse de la capacité des stations à porter financièrement le coût des installations liées à la neige de culture.
L'actu. lyonnaise en vidéos :
Cette étude, innovante apporte des données scientifiques et financières, des éléments concrets et objectifs pour accompagner chaque station iséroise dans son développement futur. Elle permet de répondre aux problématiques rencontrées dans l'élaboration des stratégies de développement des stations.
Les grands enseignements
Côté enneigement, l'analyse montre qu'en 2025 la surface équipée en Neige de Culture passera à 42% contre 27% actuellement. D'une façon générale, à l'échelle de l'Isère, les équipements en neige de culture envisagés sur les domaines skiables d'ici 2025, permettraient de maintenir un niveau d'enneigement en 2050, similaire à celui d'aujourd'hui.
Concernant la ressource en eau, la production de neige de culture se concentre en amont de la saison en prévention et préparation de la saison et ce, quel que soit l'enneigement à venir. Avec les projets en cours, la capacité de stockage des retenues d'altitude serait multipliée (extension, création) par deux entre 2017 et 2025.
Aujourd'hui et dans les années à venir, il y a peu de réels conflits d'usage sur la ressource en eau sur le département de l'Isère. L'analyse financière de l'étude montre de son côté que les très grandes stations sont en capacité de financer les investissements prévus en sécurisant leur chiffre d'affaires et leurs marges actuelles. Pour les autres stations, la réalisation des investissements passera par des choix stratégiques de priorisation des investissements.
La montagne : un rôle moteur dans l'économie iséroise
Les stations de sports d'hiver jouent un rôle essentiel dans l'économie touristique du département. La montagne, à elle seule, concentre 60 % du chiffre d'affaires annuel des entreprises touristiques iséroises dans les secteurs de l'hébergement et des activités de loisir. La consommation annuelle dans les stations s'élève à près de 500 millions d'euros. En Isère, 23 000 emplois directs et indirects sont liés à l'activité touristique. En montagne, ce sont 53 % des emplois qui sont liés au tourisme. A eux seuls, les domaines skiables de l'Isère ont enregistré 4,8 millions de journées skiées lors de l'hiver 2017/2018, pour une recette de 123,1 millions d'euros (+5 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons), soit 9 % de l'activité nationale.
Depuis mars 2016, le département de l'Isère, présidé par Jean-Pierre Barbier, agit en faveur du développement du tourisme et des stations de montagne afin d'anticiper les changements climatiques et d'assurer la pérennité de l'activité économique et des emplois. Conscient de cet enjeu majeur pour l'avenir des stations, le Département s'engage à soutenir les acteurs de la montagne à travers une vision pragmatique, réaliste et raisonnée, structurée autour de 3 axes principaux :
- Le soutien des projets de diversification de l'activité touristique. Plus de 60 % des financements des « contrats de performance des Alpes de l'Isère » (CPAI), lancés sous l'impulsion de Chantal Carlioz, Vice-présidente du Département en charge du tourisme, de la montagne et des stations, et également Présidente d'Isère Tourisme, ont été consacrés à la diversification ces deux dernières années.
- L'engagement d'une démarche prospective sur les nouveaux usages de la montagne d'ici 2030. Une réflexion engagée depuis septembre 2017 aux côtés de 70 experts d'horizons divers pour imaginer les modèles des stations de demain.
- L'étude pour évaluer les perspectives d'enneigement et les éléments d'impact pour les 23 stations iséroises à l'horizon 2025 - 2050.
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