Dans un reportage paru dans son édition du 23 juin, le journal Le monde explique le résultat du basculement à gauche des circonscriptions du centre ville (lors des dernières législatives) par la "boboïsation" des secteurs de la croix rousse et de la guillotière. Le mot bobo est le diminutif de l´expression "bourgeois bohème", décrit par le chanteur Renaud dans une chanson très populaire.
La correspondante du monde indique que, "sous la pression foncière, les classes moyennes, les habitants modestes et les familles nombreuses ont quitté depuis une dizaine d'années le centre de Lyon pour la banlieue ou la campagne, remplacés par une population plus jeune, plus diplômée et plus argentée". La Croix-Rousse, quartier historique des ouvriers de la soie, serait ainsi devenue le lieu emblématique des bobos, adeptes du velov´. Et de décrire l´évolution sociologique de ces quartiers comme une "invasion" programmée : "Ils ont commencé par investir "le plateau", situé au sommet de la colline, avec ses immeubles bas, ses petites places, son marché et ses panoramas magiques, puis ils ont conquis "les pentes", un habitat plus dense où cohabitent une population ancienne modeste, des jeunes alternatifs, des créateurs et des cadres supérieurs"... Et cette boboïsation tend à s'étendre sur d'autres quartiers : elle a gagné par exemple celui de la Guillotière.
La correspondante du monde indique que, "sous la pression foncière, les classes moyennes, les habitants modestes et les familles nombreuses ont quitté depuis une dizaine d'années le centre de Lyon pour la banlieue ou la campagne, remplacés par une population plus jeune, plus diplômée et plus argentée". La Croix-Rousse, quartier historique des ouvriers de la soie, serait ainsi devenue le lieu emblématique des bobos, adeptes du velov´. Et de décrire l´évolution sociologique de ces quartiers comme une "invasion" programmée : "Ils ont commencé par investir "le plateau", situé au sommet de la colline, avec ses immeubles bas, ses petites places, son marché et ses panoramas magiques, puis ils ont conquis "les pentes", un habitat plus dense où cohabitent une population ancienne modeste, des jeunes alternatifs, des créateurs et des cadres supérieurs"... Et cette boboïsation tend à s'étendre sur d'autres quartiers : elle a gagné par exemple celui de la Guillotière.
A cette démonstration qui se veut objective, il manque de nombreuses explications et surtout des chiffres. Car comment expliquer que des quartiers entiers d´une ville comme Lyon auraient changé si radicalement en si peu de temps ? Sans oublier que la reporter-sociologue n´explique pas vraiment comment et pourquoi le paysage politique du reste de l'agglomération lyonnaise, en particulier l´est lyonnais, a basculé de gauche à droite au cours des mêmes élections. Car si les catégories populaires, qui votent traditionellement à gauche, ont été "exclues" vers les banlieues, pourquoi ce déplacement ne se traduit t´il pas dans les urnes ?
3 comments :
C´est n´importe quoi cet article ! le monde est tombé bien bas !Avant, un article du "journal de référence" c´était une "base" avec des données objectives, pas les fantasmes d´un "reporter" ; mais çà participe bien de l´ambiance du moment : chercher des boucs émissaires. Comme si les investisseurs n´avaient aucune responsabilité dans la hausse des prix de l´immobilier. C´est la faute aux bobos.(trop facile)
On voit que la journaliste ne connaît pas son sujet. Si elle s´était promenée à la braderie dimanche dernier sur le boulevard de la Croix Rousse, elle aurait pu voir que la population c´est pas que des bobos !
Sur la place Sathonay il y a toutes sortes de gens , des vieux qui jouent aux boules, des étudiants, des enfants de tous les milieux , et même le commissariat de police ! Alors pourquoi dire qu´il y a que des bobos !
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