La direction de l'Olympique Lyonnais vient de publier sur son site une longue lettre ouverte à "l'Equipe", en réaction à un court article publié par le quotidien sportif le samedi 15 novembre sous le titre "Bordeaux répond à AULAS" (lire ici) -
Le Président de l'Olympique Lyonnais se montre t'il décidément très susceptible avec des journalistes soucieux "de faire monter la sauce" avant un match au sommet ? Nous publions ici cette lettre ouverte afin que nos lecteurs puissent se faire une idée.
"Décidément, que Jean-Michel AULAS s’exprime ou non dans les colonnes de L’Equipe, le résultat est le même, vous prenez plaisir à interpréter négativement ses propos et à les présenter de manière nuisible pour qu’il ait le mauvais rôle aux yeux de vos lecteurs.
Votre jeu du jour a consisté à reprendre des extraits savamment choisis et mis en scène d’une interview de Jean-Michel AULAS au quotidien de la région bordelaise Sud-Ouest pour suggérer, pour ne pas dire affirmer, que le Président de l’O.L. avait cherché à déstabiliser Yoann GOURCUFF.
Permettez-nous ici de vous faire part de quelques commentaires sur votre façon de procéder,
1. le principe d’un entretien est de répondre à des questions. Jean-Michel AULAS ne s’est donc pas « épanché longuement » comme vous croyez bon de l’expliquer, sur ce que vous appelez (pour nous ne savons quelle raison d’ailleurs) « le cas GOURCUFF ». Il a simplement répondu à une interview qu’un de vos confères bordelais avait sollicitée, et donc aux questions que votre confrère a décidé de lui poser, tout comme votre confrère a décidé de la date de parution de cet entretien
2. pourquoi avez-vous pris un tel soin à minimiser l’exposition des propos que vous avez recueillis auprès des dirigeants bordelais, qui étaient contraire à votre cause ?
3. pourquoi n’avez-vous pas pris la peine d’interroger directement Jean-Michel AULAS sur ses propos que vous avez repris chez un de vos confrères ? Vos certitudes étaient donc telles que son éclairage ne vous intéressait pas ? Ou étiez-vous tellement certain que Jean-Michel AULAS allait vous contredire que vous l’avez soigneusement évité, quitte à vous asseoir sur un principe évident d’éthique et d’équité qui veut qu’on demande l’opinion de celui que l’on met en cause avant de porter le moindre jugement sur lui ?
Vous devriez également vous interroger sur la façon dont votre confrère Sud-Ouest a traité dans ces colonnes d’aujourd’hui la réaction des dirigeants bordelais à l’interview de Jean-Michel AULAS. Juste quelques lignes sous le titre « Rien de déstabilisateur », avec ces mots communs de Jean-Louis TRIAUD et Laurent BLANC « cet avis, sollicité en interview, n’était pas spontanément provocateur ». Avouez que si le quotidien régional de Bordeaux dont le journaliste a eu, lui, Jean-Michel AULAS en direct pour son interview, résume ainsi la situation, vous devriez avoir de bonnes raisons de le croire.
Malheureusement pour vous, les dirigeants bordelais ont plus de hauteur et d’intégrité que vous ne l’imaginiez. Les questions que vous leur avez posées vous sont donc revenues comme un boomerang. Mais peu importe, au mépris de tous, dirigeants, joueurs, supporters, lecteurs, et même de votre propre profession, vous avez choisi d’essayer de créer des problèmes là où ils n’existaient pas.
C’est malhonnête et malheureusement de plus en plus récurent dans vos colonnes, sans que cela ait une incidence positive sur le niveau de vos ventes qui continueront au contraire inéluctablement de baisser si vous persistez dans cette attitude consistant à dénigrer l’élite en tentant d’opposer fictivement les meilleurs, et à croire que c’est ainsi que vous satisfaites vos lecteurs.
L’histoire de votre quotidien mérite mieux que cette dérive malsaine que vous imposez à vos lecteurs et à tout le football français. Ne vous plaignez dès lors pas que ces mêmes lecteurs vous le reprochent ouvertement.
Le match de demain soir entre l’O.L.et Bordeaux, comme d’autres entre équipes de l’élite, contribue à la valorisation du championnat de France de Ligue 1. Les dirigeants, entraineurs et joueurs de l’O.L.comme ceux des girondins, méritent mieux que ce type d’article.
Votre jeu du jour a consisté à reprendre des extraits savamment choisis et mis en scène d’une interview de Jean-Michel AULAS au quotidien de la région bordelaise Sud-Ouest pour suggérer, pour ne pas dire affirmer, que le Président de l’O.L. avait cherché à déstabiliser Yoann GOURCUFF.
Permettez-nous ici de vous faire part de quelques commentaires sur votre façon de procéder,
1. le principe d’un entretien est de répondre à des questions. Jean-Michel AULAS ne s’est donc pas « épanché longuement » comme vous croyez bon de l’expliquer, sur ce que vous appelez (pour nous ne savons quelle raison d’ailleurs) « le cas GOURCUFF ». Il a simplement répondu à une interview qu’un de vos confères bordelais avait sollicitée, et donc aux questions que votre confrère a décidé de lui poser, tout comme votre confrère a décidé de la date de parution de cet entretien
2. pourquoi avez-vous pris un tel soin à minimiser l’exposition des propos que vous avez recueillis auprès des dirigeants bordelais, qui étaient contraire à votre cause ?
3. pourquoi n’avez-vous pas pris la peine d’interroger directement Jean-Michel AULAS sur ses propos que vous avez repris chez un de vos confrères ? Vos certitudes étaient donc telles que son éclairage ne vous intéressait pas ? Ou étiez-vous tellement certain que Jean-Michel AULAS allait vous contredire que vous l’avez soigneusement évité, quitte à vous asseoir sur un principe évident d’éthique et d’équité qui veut qu’on demande l’opinion de celui que l’on met en cause avant de porter le moindre jugement sur lui ?
Vous devriez également vous interroger sur la façon dont votre confrère Sud-Ouest a traité dans ces colonnes d’aujourd’hui la réaction des dirigeants bordelais à l’interview de Jean-Michel AULAS. Juste quelques lignes sous le titre « Rien de déstabilisateur », avec ces mots communs de Jean-Louis TRIAUD et Laurent BLANC « cet avis, sollicité en interview, n’était pas spontanément provocateur ». Avouez que si le quotidien régional de Bordeaux dont le journaliste a eu, lui, Jean-Michel AULAS en direct pour son interview, résume ainsi la situation, vous devriez avoir de bonnes raisons de le croire.
Malheureusement pour vous, les dirigeants bordelais ont plus de hauteur et d’intégrité que vous ne l’imaginiez. Les questions que vous leur avez posées vous sont donc revenues comme un boomerang. Mais peu importe, au mépris de tous, dirigeants, joueurs, supporters, lecteurs, et même de votre propre profession, vous avez choisi d’essayer de créer des problèmes là où ils n’existaient pas.
C’est malhonnête et malheureusement de plus en plus récurent dans vos colonnes, sans que cela ait une incidence positive sur le niveau de vos ventes qui continueront au contraire inéluctablement de baisser si vous persistez dans cette attitude consistant à dénigrer l’élite en tentant d’opposer fictivement les meilleurs, et à croire que c’est ainsi que vous satisfaites vos lecteurs.
L’histoire de votre quotidien mérite mieux que cette dérive malsaine que vous imposez à vos lecteurs et à tout le football français. Ne vous plaignez dès lors pas que ces mêmes lecteurs vous le reprochent ouvertement.
Le match de demain soir entre l’O.L.et Bordeaux, comme d’autres entre équipes de l’élite, contribue à la valorisation du championnat de France de Ligue 1. Les dirigeants, entraineurs et joueurs de l’O.L.comme ceux des girondins, méritent mieux que ce type d’article.
La direction de l’Olympique Lyonnais.
P.S. : Il va de soi que Jean-Michel AULAS décline la demande d’entretien formulée par Sébastien TARRAGO pour un article à paraître demain sur JUNINHO. Le président de l’O.L. le regrette mais il a trop d’attachement et de respect pour JUNINHO pour prendre le risque de voir ses propos une nouvelle fois déformés. "
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