Conformément à la loi « Hôpital, patients, santé et territoires », le projet du plan régional de santé (PRS) qui définit, dans chaque région, les orientations et la mise en oeuvre des actions de l’agence régionale de santé (ARS), a été présenté en Assemblée plénière au Conseil Régional.
L'assemblée a suivi la recommandation d'Alain Chabrolle, Viceprésident (EE-LV) délégué à la santé et l’environnement et rapporteur du dossier, d'émettre un « avis très réservé » sur ce document.
Le projet présenté a en effet été jugé "complexe et perfectible, malgré la qualité du travail fourni par l’ARS" .
Des lacunes dans la politique de santé
Si l’état de santé de la population rhônalpine est meilleur que la moyenne nationale, des progrès significatifs sont à réaliser concernant l’espérance de vie en bonne santé, inférieure à nombre de régions françaises. De plus, la lutte contre la désertification médicale et les inégalités territoriales et sociales d’accès à la santé ne sont pas prises suffisamment en compte. Le projet manque de visibilité sur les moyens financiers octroyés, pour lui donner un caractère opérationnel et l’offre des soins hospitaliers est évaluée selon une approche encore trop comptable.
Alain Chabrolle, qui souhaite orienter la politique de santé vers la prévention, note la dégradation des conditions d’accès à la santé, sur certains territoires de Rhône-Alpes. Dans la région, loin de s'améliorer, l'accès aux services est de plus en plus inégal : des populations en difficulté ou en situation de précarité retardent leur démarche de soin, les médecins, de moins en moins nombreux, rechignent à s'installer en dehors des grands centres urbains, et on a vu émerger au cours des dernières années un système à deux vitesses qui impacte directement les Rhônalpins.
Pour la région, il est urgent d’agir.
Comme il l'avait déjà indiqué en juillet (lire ici), il demande l'intégration au plus vite la prévention et la santé environnementale dans les politiques de santé. "La notion de démocratie sanitaire doit aujourd’hui trouver une expression plus forte, en associant davantage les élus territoriaux, avec le souci permanent d’un aménagement équilibré des territoires"a rappelé le Président de l'Assemblée, Jean-Jack Queyranne. "Nous sommes très attentifs à l’aggravation des difficultés d’accès aux soins. J’espère que ces recommandations seront prises en compte et déboucheront sur une amélioration du plan régional de santé, notamment grâce au projet de loi annoncé par la Ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine".
Voir tous les communiqués sur la session d'octobre 2012 de l'Assemblée Régionale dans LYFtv-Politique
L'assemblée a suivi la recommandation d'Alain Chabrolle, Viceprésident (EE-LV) délégué à la santé et l’environnement et rapporteur du dossier, d'émettre un « avis très réservé » sur ce document.
Le projet présenté a en effet été jugé "complexe et perfectible, malgré la qualité du travail fourni par l’ARS" .
Des lacunes dans la politique de santé
Si l’état de santé de la population rhônalpine est meilleur que la moyenne nationale, des progrès significatifs sont à réaliser concernant l’espérance de vie en bonne santé, inférieure à nombre de régions françaises. De plus, la lutte contre la désertification médicale et les inégalités territoriales et sociales d’accès à la santé ne sont pas prises suffisamment en compte. Le projet manque de visibilité sur les moyens financiers octroyés, pour lui donner un caractère opérationnel et l’offre des soins hospitaliers est évaluée selon une approche encore trop comptable.
Alain Chabrolle, qui souhaite orienter la politique de santé vers la prévention, note la dégradation des conditions d’accès à la santé, sur certains territoires de Rhône-Alpes. Dans la région, loin de s'améliorer, l'accès aux services est de plus en plus inégal : des populations en difficulté ou en situation de précarité retardent leur démarche de soin, les médecins, de moins en moins nombreux, rechignent à s'installer en dehors des grands centres urbains, et on a vu émerger au cours des dernières années un système à deux vitesses qui impacte directement les Rhônalpins.
Pour la région, il est urgent d’agir.
Comme il l'avait déjà indiqué en juillet (lire ici), il demande l'intégration au plus vite la prévention et la santé environnementale dans les politiques de santé. "La notion de démocratie sanitaire doit aujourd’hui trouver une expression plus forte, en associant davantage les élus territoriaux, avec le souci permanent d’un aménagement équilibré des territoires"a rappelé le Président de l'Assemblée, Jean-Jack Queyranne. "Nous sommes très attentifs à l’aggravation des difficultés d’accès aux soins. J’espère que ces recommandations seront prises en compte et déboucheront sur une amélioration du plan régional de santé, notamment grâce au projet de loi annoncé par la Ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine".
Voir tous les communiqués sur la session d'octobre 2012 de l'Assemblée Régionale dans LYFtv-Politique
G.R.
(redaction@lyonenfrance.com)
0 comments :
Enregistrer un commentaire
Vous devez être connecté pour commenter - Inscrivez vous...