Après les "pigeons" de jeunes "moineaux" souhaitent faire parler d'eux... Nous leur cédons bien volontiers cette tribune :
"De jeunes entrepreneurs prennent la parole et s’élèvent contre la représentativité actuelle du mouvement des Pigeons. Nous saluons la prise de conscience nationale de la cause des entrepreneurs qu’a notamment permis le mouvement des pigeons. Mais nous sommes également convaincus que leurs représentants ne nous représentent pas !
Nous ne sommes ni investisseurs, ni patrons.
Nous dénonçons le rapprochement des pigeons avec les associations patronales et notamment avec le MEDEF. La perspective de la taxation des plus-values est aléatoire et encore lointaine pour nous ! Nous sommes simplement de jeunes entrepreneurs, ayant bien souvent renoncé à un emploi stable et confortablement rémunéré, pour prendre des risques et innover. Pas des pigeons donc, de simples moineaux. Notre richesse, c’est nos idées.
Nous avons à peine 20 ans pour les plus jeunes, travaillons 60 heures par semaine, et sommes pour les plus chanceux payés au SMIC.
Nous sommes tous unis par notre soif de « changer le monde » à travers nos entreprises en offrant des produits et services innovants. Nous essayons modestement de transformer ces idées en emploi et de participer au rayonnement de la France. Evidemment les entrepreneurs français vedettes ont raison de se mobiliser contre cette taxation qui punit ceux qui réussissent et freine ceux qui voudraient créer. Les investisseurs, les capital-risqueurs et autres fonds d’investissement n’ont pas tort de critiquer cette législation qui empêchera les petites sociétés de grossir demain. Mais nous pensons qu’il est temps que la voix des jeunes entrepreneurs s’élève de manière indépendante. Pourquoi ? Simplement parce que la question de la taxation des plus-values n’est pas représentative de nos priorités et véhicule une image qui n’est pas la notre. Notre priorité c’est de valoriser le risque et de résoudre nos problèmes quotidiens : des parcours administratifs du combattant, des charges et des taxes qui grèvent nos budgets, un code du travail trop rigide, des recherches de financement déjà compliquées, un déséquilibre face aux grandes entreprises qui payent peu d’impôts.
Nous dénonçons le rapprochement des pigeons avec les associations patronales et notamment avec le MEDEF. La perspective de la taxation des plus-values est aléatoire et encore lointaine pour nous ! Nous sommes simplement de jeunes entrepreneurs, ayant bien souvent renoncé à un emploi stable et confortablement rémunéré, pour prendre des risques et innover. Pas des pigeons donc, de simples moineaux. Notre richesse, c’est nos idées.
Nous avons à peine 20 ans pour les plus jeunes, travaillons 60 heures par semaine, et sommes pour les plus chanceux payés au SMIC.
Nous sommes tous unis par notre soif de « changer le monde » à travers nos entreprises en offrant des produits et services innovants. Nous essayons modestement de transformer ces idées en emploi et de participer au rayonnement de la France. Evidemment les entrepreneurs français vedettes ont raison de se mobiliser contre cette taxation qui punit ceux qui réussissent et freine ceux qui voudraient créer. Les investisseurs, les capital-risqueurs et autres fonds d’investissement n’ont pas tort de critiquer cette législation qui empêchera les petites sociétés de grossir demain. Mais nous pensons qu’il est temps que la voix des jeunes entrepreneurs s’élève de manière indépendante. Pourquoi ? Simplement parce que la question de la taxation des plus-values n’est pas représentative de nos priorités et véhicule une image qui n’est pas la notre. Notre priorité c’est de valoriser le risque et de résoudre nos problèmes quotidiens : des parcours administratifs du combattant, des charges et des taxes qui grèvent nos budgets, un code du travail trop rigide, des recherches de financement déjà compliquées, un déséquilibre face aux grandes entreprises qui payent peu d’impôts.
En vérité, ce n’est pas tant la taxation des plus-values qui est problématique que le signal adressé à nos compatriotes : désormais en France, le rentier sera mieux loti que le créateur. Nous appelons simplement à une juste rémunération du risque et dénonçons les privilèges des rentiers (les niches fiscales en sont de bons exemples) et des grands groupes au détriment de l'innovation. Nous ne souhaitons pas entendre toujours les mêmes dans le débat public. Il est temps de donner la parole à la société civile et en l’occurrence aux jeunes, entrepreneurs, qui pourront partager leur goût pour l’innovation, le risque et expliquer leurs galères. De jeunes entrepreneurs".
Benjamin Suchar
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