Le budget 2014 de la région, présenté en assemblée fin décembre, reste relativement stable par rapport aux années précédentes.
2,40 milliards d'euros en 2009 ; 2,45 en 2014 : c'est un budget régional marqué par une remarquable stabilité, qui serait même en baisse si on tenait compte de l'inflation. Malgré les tensions palpables au sein de l'exécutif entre les socialistes et leurs alliés écologistes, ce budget a été adopté par 84 voix pour, 57 voix contre et 15 abstentions.
Côté recettes, la nouvelle Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (ex TIPP) augmente de 66 millions d'euros mais, du fait des baisses de dotations de l'Etat et de l'augmentation du service de la dette, les conseillers ont dû se résoudre à réduire les investissements et à resserrer le budget des agences "satellites" comme ERAI (représentation de Rhône-Alpes à l'international), MIPRA ou ARDI.
Reste qu'il faudra désormais payer les investissements antérieurs, comme ceux des trains TER, qui pour certains ont été étalés sur plusieurs années. Dans ce domaine des transports, l'un des seuls encore en hausse, Rhône-Alpes continuera à moderniser ses équipements et ses gares (avec un gros investissement à provisionner sur la Part Dieu au centre de Lyon).
Des investissements dans les lycées.
Le Président de la région, Jean-Jack Queyranne, voudrait terminer au cours de ce mandat la rénovation et la mise aux normes de près de 500 lycées (publics et privés) répartis sur le territoire. Il s'agit d'opérations qui permettront à terme de réduire la facture énergétique des lycées et d'améliorer, comme au lycée Lumière de Lyon par exemple, les conditions d'accueil des pensionnaires...
Gilles Roman
(redaction@LYonenFrance.com)
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