On apprend tous de nos échecs ! Si la première version de la Cité de la Gastronomie installée par Gérard Collomb dans le Grand Hôtel Dieu a fait un flop, le nouveau président de la Métropole, l'écologiste Bruno Bernard ne lui jette pas la pierre, d'autant que l'institution a lourdement pâti de la crise sanitaire...
Président (EELV) de Lyon Métropole
Pour lui, le bilan est maintenant soldé et un groupe de travail, baptisé "Comité Rabelais" vient de voir le jour pour imaginer le futur de la Cité lyonnaise. La création des Cités de la Gastronomie a fait suite à la reconnaissance en 2010 du "repas français" au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco. Cette catégorie, créée en 2003, a pour objectif de protéger les pratiques culturelles et savoir-faire traditionnels, aux côtés des sites et monuments.
Doté d'un budget de deux millions d'Euros sur deux ans, le comité Rabelais (du nom du célèbre médecin lyonnais auteur de Gargantua et Pantagruel) mis en place par Lyon Métropole, aura pour but de proposer une nouvelle offre alliant les thématiques de l'alimentation dans un sens très large, en incluant la production, la transformation, et même la présentation des aliments. Mais il ne s'agira pas seulement de mettre en valeur la gourmandise et la restauration lyonnaise : la commande publique demandera aussi que des volets éducation et santé soient inclus dans le projet...
La cité de la Gastronomie de Lyon
bénéficie de la magnifique rénovation
du Grand Hôtel Dieu en plein centre de Lyon
Une concertation tous azimuts...
Toutes les typologies de métier de bouche (boulangers, pâtissiers, bouchers/ charcutiers, fromagers, etc.) sur tout le territoire métropolitain seront appelées à collaborer au projet, avec pour objectif que chacun partage son vécu et sa vision de la gastronomie à Lyon, ses attentes, les besoins… Ces artisans de la gastronomie, sincèrement
attachés à leurs produits, avec un rôle
quotidien autour du bien manger, souhaitent
que Lyon soit synonyme d’une gastronomie
vivante, quotidienne et plurielle.
Tous vivent (et font vivre) la gastronomie
à Lyon comme riche, dynamique et conviviale,
et en ont fait une raison d’implantation.
Mais, tous attendant que l’image de Lyon
évolue avec les enjeux du moment, vers une gastronomie plurielle,
omniprésente, qui puisse mettre
en valeur leur travail, au même titre
que celui des restaurateurs «stars».
Une approche plus actuelle,
dans l’air du temps
Une proximité au quotidien,
plus vivante, plus in situ.
Chez les artisans les plus progressistes,
des attentes encore plus précises émergent,
vers une gastronomie plus locavore, engagée et collaborative, qui valorise la créativité
et la diversité des talents
et qui conjugue passion
et transmission, pour redonner
goût à leurs métiers.
Régis Marcon, chef ⭐️⭐️⭐️au micro de @lyoncap sur le nouveau projet de Cité internationale de la gastronomie @ciglyon pic.twitter.com/MtjVE8XsXJ
— Guillaume Lamy (@LamyGuillaume) September 2, 2021
Les idées fusent déjà, de la création d'une exposition permanente à la production d'ateliers à hauteur d'enfants. On parle aussi de conférences et séminaires de formations des cuisiniers des collèges, de rencontres autour de la production agricole, d'animations autour des arts de la table... "Tout est ouvert", s'enthousiasme Bruno Bernard qui n'a pas fixé de date d'ouverture... La Cité continuera d'exister avec déjà des visites gratuites le premier dimanche de chaque mois... les lyonnais sont appelés à s'approprier ce grand espace dans l'Hôtel Dieu et "les choses se mettront en place peu à peu"...


Ecoutez tous les matins le "1/4 d'heure lyonnais"
par Gérald Bouchon sur YouTube Lyon Demain
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1 comments :
Pour info Rabelais est Chinonais et non Lyonnais ou il a juste exercé sa médecine
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