Créée en 2007, hotel.info est une centrale de référence en matière de réservation hôtelière en ligne. Le site vient de publier une étude à partir de ses bases de données sur l'évolution de l'activité hôtelière dans les premiers mois de l'année 2011.
En enregistrant aujourd’hui un volume de réservation annuel de 400 millions d’€. , l'entreprise cotée en bourse à Francfort note que le voyage d’affaires connait une relance très nette au niveau mondial. Quel en est l’impact sur l’hôtellerie en termes de prix moyen ? Comment les politiques voyages des entreprises mises en place pendant la crise pilotent les dépenses des voyageurs d’affaires sur ces 5 premiers mois ?
La durée de séjour moyenne est à la baisse
Les PME / PMI, qu’elles soient françaises ou non, continuent leur politique d’économie d’avant crise en restant très sages sur le prix moyen dépensé pour une nuit d’hôtel, (prix correspondant à un 2* en moyenne). A noter tout de même que les PME/PMI françaises sont un peu au dessus de la moyenne internationale, leurs déplacements étant principalement domestiques, et les tarifs des 2* français présentant une hausse significative ces cinq premiers mois.
Les sociétés de moyenne importance (mid-market), ne répondent pas à la même logique selon leur situation géographique. D’une part les sociétés basées en France annoncent une forte hausse (+17%) sur le prix moyen, due à la reprise de leurs déplacements sans forcément être encadrés par une politique voyage très stricte. D’autre part les sociétés basées à l’international connaissent une reprise plus lente, avec des prix moyens en baisse par rapport à l’année dernière (-15 %). Dans les deux cas, les séjours moyens sont à la baisse.
Enfin les grands comptes, eux, continuent à mettre en place des outils de politique voyage intégrant également le segment hôtelier, ce qui se ressent sur les chiffres : - 1 % sur le prix moyen pour les sociétés françaises, qui avaient un prix moyen déjà en dessous de la moyenne mondiale, -6% pour les grands comptes internationaux. Peu de variation sur le séjour moyen, avec un tout petit peu plus de deux nuits par séjour.
Une hausse générale des prix des hôtels
En ce qui concerne l’hôtellerie à proprement parler, la tendance est globalement à la hausse du prix moyen, mis à part quelques villes comme Marseille (-8%), Nantes (-7%), Madrid (-10%), Bucarest (-12 %) ou encore Shanghai (-6 %). Toutes les autres villes affichent des hausses, souvent significatives (Paris +6%, Bordeaux +8%, Amsterdam +9%, Copenhague +8%) et parfois surprenantes (Londres +10%, Rome +11%, Los Angeles +17%, Buenos Aires +13%).
Au global, ces hausses s’accompagnent d’une baisse du prix moyen. Logique : pour rentrer dans la politique voyage de sa société dans un contexte de hausse tarifaire, le voyageur d’affaires tente en effet de raccourcir son séjour.
Dans un contexte de reprise globale, les tarifs des destinations les plus demandées restent en augmentation, au dessus de l’inflation locale, et marquent très nettement un accompagnement de la reprise des voyages d’affaires. Les tarifs négociés des clients sont disponibles en moyenne 36 % du temps, obligeant ainsi les voyageurs à choisir les "tarifs Yield, ou BAR". Les prix moyens de vente des hôtels sont ainsi impactés. De nombreux établissements voient parfois en cela une compensation aux deux dernières années quelques peu austères, tant au niveau de leur revenu par chambre que de leur taux d’occupation.
Pour télécharger l’étude complète en version PdF, cliquer ici.
G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)
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