Mariam, veuve du président burkinabè Thomas Sankara, assassiné en 1987 lors du coup d'Etat ayant conduit Blaise Compaoré au pouvoir, demande à la France de lever le secret défense sur les circonstances de la mort de son mari. De retour d’un voyage au Burkina Faso, où elle a assisté à l’exhumation du corps présumé du capitaine, elle estime que la France, où elle vit en exil, peut concourir à la vérité et lever le voile sur son rôle lors des faits. Mme Sankara était l’invitée de RFI ce jeudi 18 juin 2015. Elle répondait aux questions de Nicolas Champeaux.
extrait :
FI : Vous réclamez une enquête parlementaire à la France. Pourquoi ?
Mariam Sankara : Parce que dans les complicités dans l’assassinat du président Sankara, le nom de la France revient souvent. C’est pourquoi, avec beaucoup de personnes, de soutiens, nous avons pensé qu’une commission d’enquête parlementaire en France permettrait d’étudier les responsabilités des uns et des autres. Si la France levait par exemple le secret défense sur l’assassinat du président Sankara, cela nous permettrait d’avoir des informations qui pourraient aider à faire la lumière sur l’assassinat du président Sankara. Ce serait aussi bien pour le peuple burkinabè, et français aussi.
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