Le Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Harlem Désir, et le Secrétaire d’Etat chargé des Transports Alain Vidalies, se sont félicité du vote définitif ce jeudi 26 janvier 2017 par le Sénat de l'accord entre les Gouvernements français et italiens pour la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin. Cette grande infrastructure européenne doit permettre de rapprocher et d’intensifier les échanges entre la France et l’Italie, en même temps qu’elle sera un maillon crucial du corridor transeuropéen méditerranéen reliant la péninsule ibérique à la Slovénie et la Hongrie. Pour le gouvernement français, "la position de centre de gravité de la France au cœur de l’Europe s’en trouvera confortée". Projet d'avenir ou... éléphant blanc ? Cette liaison ferroviaire Lyon-Turin devrait constituer un projet d’avenir, innovant, permettant de renforcer l’attractivité de nos territoires, de stimuler l’emploi. Elle favorise le report modal. Avec une mise en service envisagée en 2029, plus de 40% des échanges de marchandises dans la zone pourront ainsi être assurés par le mode ferroviaire à l’horizon 2035, contre 8,8% en 2015, soit un report estimé à 700 000 poids lourds vers le rail. Signe de son importance pour l’Europe, ce projet bénéficie d’une subvention de 813,8 millions d’euros de l’Union européenne, au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe, pour la période 2014-2019. Cette enveloppe octroyée pour la section transfrontalière correspond aux taux maximaux possibles de cofinancement par l’Union européenne. Prévenir les infiltrations mafieuses dans le projet ! Le projet de loi visé par le Sénat a pour objet d’autoriser la ratification d’une quatrième convention internationale entre la France et l’Italie portant sur la liaison ferroviaire entre Lyon et Turin. Ce nouvel accord précise les conditions de réalisation des travaux définitifs de la section transfrontalière, fixe leur coût certifié et établit un dispositif de prévention des infiltrations mafieuses. La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées s’est prononcée en faveur de l’adoption du projet de loi, soulignant que le report modal de la route vers le rail permis par cette nouvelle ligne ferroviaire profitera à l’environnement et améliorera la sécurité routière. La commission a également précisé que la section transfrontalière de cette ligne constituera un maillon essentiel du corridor transeuropéen méditerranéen, au sein du réseau central du réseau transeuropéen de transport. |
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