La commission de la culture et de l’éducation du parlement européen a approuvé mercredi la prochaine génération du programme Erasmus+, proposant une série de mesures visant
à lever tous les obstacles économiques, sociaux et culturels et à permettre à davantage de personnes de participer aux différents dispositifs de mobilité à des fins d’éducation.
Les députés demandent à la Commission européenne et aux agences nationales Erasmus+ d’élaborer un cadre inclusif et de développer des stratégies nationales d’inclusion. Ces mesures pourraient inclure l’adaptation des financements aux besoins des participants, notamment le soutien financier à la mobilité, l’ajustement des enveloppes mensuelles de bourse et une révision régulière du coût de la vie.
Un soutien particulier pour les personnes les moins favorisées pourrait également être prévu et pourrait inclure une formation linguistique, un soutien administratif ou des possibilités d’apprentissage en ligne.
La nouvelle activité proposée, ‘‘partenariats à petite échelle’’, permettrait à des organisations ayant peu d’expérience ou peu de capacité opérationnelle de participer au programme, notamment des associations de terrain ou des associations travaillant directement avec des personnes défavorisées.
De nouvelles activités Erasmus+
Les députés redistribuent également le budget vers différentes activités, offrant la possibilité aux auxiliaires de puériculture et aux éducateurs de
jeunes enfants, aux jeunes athlètes et aux entraîneurs sportifs de participer à des programmes de mobilité. Les échanges liés à la formation professionnelle, notamment dans les régions transfrontalières, sont également une des priorités du nouveau programme,
avec un budget également en hausse dans le texte adopté.
Co-financement avec d’autres programmes européens
Les députés proposent de multiplier les synergies avec d’autres programmes européens de financement, afin que les co-financements puissent être utilisés
pour compléter le réajustement des bourses, du coût de la vie et du transport pour les apprenants défavorisés, ou pour financer de nouveaux projets.
La présidence de la commission de la culture,
Petra Kammerevert
(S&D, DE), a déclaré que ‘‘le nouvel Erasmus+ doit être vraiment ouvert à tous et encourager chacun à participer. Les auxiliaires de puériculture et les éducateurs de jeunes enfants devraient aussi
pouvoir bénéficier de ces activités de mobilité. Les étudiants et les apprenants professionnels doivent recevoir une aide financière et structurelle supplémentaire pour vivre une expérience de qualité et acquérir les compétences nécessaires à leur développement
personnel et à leurs perspectives professionnelles futures.’’
En savoir plus
Abonnez vous ! :
L'actu. lyonnaise en vidéos :
0 comments :
Enregistrer un commentaire
Vous devez être connecté pour commenter - Inscrivez vous...