Avec 276 169 demandeurs d’emploi (sans activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi augmente sensiblement en juillet 2012 dans la région, pour le 15ème mois consécutif : +1.4% (comme la moyenne nationale).
La hausse n’épargne aucun département, notamment la Loire (+2.5%), la Drôme (+1.6%), l’Isère et l’Ain (+1.5%), la Haute-Savoie (+1.4%), plus modérément l’Ardèche (+0.7%) ou la Savoie (+0.3%). Le Rhône est proche de la moyenne régionale (+1.3%).
Ce sont tout particulièrement les moins de 25 ans qui sont concernés ce mois de juillet (+3,8%), hommes (+4%) ou femmes (+3.5%) et, dans une moindre mesure les hommes de 25 à 49 ans (+1.7%). A noter que depuis fin 2008, quelle que soit la tranche d’âge retenue, les hommes sont désormais plus nombreux que les femmes inscrits à Pôle emploi.
Une contraction des embauches à temps partiel
Les personnes inscrites à Pôle emploi exerçant une activité professionnelle à temps réduit (cat. B et C) sont plus nombreuses en juillet qu’en juin (+1.7%), témoignant d’une contraction des embauches y compris à temps partiel. L’ensemble des inscrits à Pôle emploi (ABC) s’établit à 413 447 (+1.5%), dont 35% le sont depuis plus d’un an : le poids des chômeurs de longue durée se stabilise en juillet, en dépit d’une variation à la hausse, mensuelle (+1.5%) et annuelle (+9.2%). Sur un an, le nombre des chômeurs sans emploi, ou en incluant ceux qui occupent un poste à durée réduite, s’accroît de 9.2%.
L'activité économique ne progresse pas selon la Banque de France
L’ensemble des motifs d’inscription s’accroît sensiblement (+8.5%, évolution sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents), en particulier les fins de contrats courts (+5% pour les fins de CDD et +11% pour les fins de mission d’intérim) mais aussi les licenciements, économiques (+8%) ou non (+9.8%). A noter que les démissions (+7.8%) et les premières entrées (+22.5%) ne dérogent pas au mouvement général. Les sorties de Pôle emploi (-1.7%) sont globalement en retrait, notamment les reprises d’emploi (-10,4%), malgré la hausse des entrées en stages (+12.6%). L’activité économique rhônalpine dans l’industrie et les services marchands, jugée stable en juillet par la Banque de France, et l’anticipation d’un recul des affaires peuvent contribuer à expliquer cette dégradation globale du chômage et des offres d’emploi (-3.4% en variation trimestrielle sur trois mois glissants).
G.R.
(redaction@lyonenfrance.com)
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