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Jacques Chirac l’a écrit dans ses Mémoires : « chaque pas doit être un but ». Une maxime qui résume bien la carrière politique de celui que la presse a tôt fait de surnommer « le bulldozer ». Tour à tour député de sa chère Corrèze, Maire de Paris pendant dix-huit ans, ministre de l’Agriculture, puis de l’Intérieur, fondateur du RPR et Premier ministre, l’ambitieux héritier du gaullisme aura gravi une à une les marches du pouvoir jusqu’à atteindre l’Elysée en 1995.
Laurent Guimier a notamment dirigé la rédaction d’Europe 1 de 2008 à 2010 après celle du figaro.fr. Spécialiste de l’histoire politique contemporaine, il a aussi dirigé franceinfo, et est coauteur de l’histoire de la Vème République pour les nuls.
A lire aussi, le livre-enquête de Pierre Péan :
2 comments :
Réaction de David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, au décès de Jacques Chirac :
« Homme de terroir, amoureux de son pays, la France, et de sa terre d'adoption, la Corrèze.
Grand Homme d'État au sens de l'humour aiguisé, passionné d'art et d'histoire, ardemment
attaché aux valeurs républicaines et profondément humaniste. Jacques Chirac aura marqué
l'Histoire de la cinquième République.
Je garde en mémoire ses mots, en 2002, lorsque déjà il nous mettait en garde : "notre maison
brûle, et nous regardons ailleurs". Je n’oublierais pas non plus son combat contre
l’extrémisme, le racisme, l'antisémitisme.
Aujourd'hui, comme tous les français, je partage la tristesse de ses proches, et de son épouse
Bernadette. »
François Asselineau (UPR) réagit "Il y eut plusieurs Jacques Chirac. Avant d'approuver le désastreux traité de Maastricht en 1992, Jacques Chirac, président du RPR, avait été fidèle à la tradition gaullienne de souveraineté et d'indépendance nationales.
En 1979, pour les premières élections au parlement européen, il avait ainsi dénoncé haut et fort la construction européenne pour ce qu'elle est : à savoir une entreprise de vassalisation germano-américaine. Et, comme le montre cette vidéo, il l'avait fait en des termes d'une dureté et d'une précision qui le feraient traiter, à coup sûr, de "complotiste" et bannir des médias aujourd'hui !
Au jour de son décès, nous préférons garder le souvenir de ce Jacques Chirac-là : celui qui refusait à "jamais" la soumission de la France à une "Europe non européenne", à une "Europe mollusque", à une "Europe ouverte comme une passoire à toutes les crises du monde", à une "Europe du chômage importé", "dominée par les intérêts germano-américains", "où les sociétés multinationales dictent leur loi aux États" et "où la France serait engluée comme dans un marécage".
Nous retiendrons aussi de Jacques Chirac le président qui avait dit Non à la guerre en Irak de 2003 et qui avait soumis la Constitution européenne au référendum des Français en 2005."
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