#Municipales2020 : La nouvelle Place des Terreaux n'est toujours pas du goût des écologistes

A l’image de Lyon, dont seul 10% des espaces de la ville sont réservés à la nature et 1% sont fleuris, la place des Terreaux est le symbole d’un centre-ville minéralisé, uniformisé, qui selon EELV, ne sait pas répondre aux enjeux du bien être social et climatique. 

Les écologistes indiquent dans un communiqué que leur ambition est simple : remettre la nature au cœur de la ville dans un souci d’apaisement mais aussi de dynamisme:  "Nous ferons la transition des “espaces verts” vers la "nature en ville". Rendre possible la réappropriation de l’espace public par les Lyonnais et Lyonnaises est incontestablement un levier pour soutenir les commerces de proximité qui sont au cœur de notre projet économique"
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"Depuis sa construction en 1995, la place des Terreaux, hautement emblématique à Lyon ne cesse de connaître malfaçons et travaux. Conçue à l’origine avec 69 petites fontaines, celles ci ont rapidement cessé de fonctionner. 
Dénuée d’arbres, sans espace conçu pour s’asseoir, îlot de chaleur en période de canicule, sa conception est celle d’une ville du passé, non adaptée aux personnes fragiles et encore moins au dérèglement climatique.
 Le Premier arrondissement, notre vision du coeur de ville 
Force est de constater que la place des Terreaux n’est pas un lieu de vie pour les habitants du premier, mais un lieu de rassemblement pour de très gros et rares événements : soir de match, manifestation ou fête des lumières. Plusieurs raisons peuvent être évoquées : l’offre de commerces y est peu diversifiée. Ce sont principalement des bars, des restaurants, des buralistes. De plus, un pan entier du linéaire de boutiques est fermé. Une voirie et une circulation des bus C3 qui coupe l’accès à la charmante cour intérieure du musée des Beaux arts et n’est pas adaptée aux vélos. Enfin et surtout il n’existe aucun équipement public sur et autour de la place. Nous voulons des arbres, des bancs, des jeux d’enfants, des toilettes qui permettraient un usage du lieu non marchand et convivial hors terrasses. La rénovation inaugurée ce vendredi ne prend en compte aucun de ces points. Nous engagerons une concertation citoyenne après les élections pour aborder tous ces points et d’autres encore, et traiter ce qui pourra l'être. 
 Hier le maire de Lyon a présenté en conseil municipal le nouveau plan climat de la Ville de Lyon. 
Constatant qu’il est dans la continuité de celui de 2010, qu’il reste flou sur son budget et des axes clés comme la rénovation énergétique du patrimoine bâti de la Ville et des logements, la politique de stationnement, la politique des espaces verts, la place de la participation citoyenne, nous avons jugé qu’il ne répond pas aux attentes exprimées lors des marches climat. 
Les élu.es écologistes se sont abstenu.es pour ne pas bloquer les actions engagées et auront pour priorité de renforcer son ambition dès leur élection. 
La déconnexion entre ce plan climat et le projet d’aménagement de la place des Terreaux est renversante, alors même qu’il devrait être un outil pour repenser tous les grands projets d’aménagement urbain. Nous savons qu’elle est un des îlots de chaleur principaux de la presqu'île, donc un enjeu central de la politique d’adaptation au changement climatique de la Ville. Nous savons que la place devient petit à petit invivable les trois mois d’été. Nous savons que les espaces verts ont travaillé sur le projet et proposé au maire des arbres de pleine terre qui n’ont pas été retenus. C’est pourquoi nous irons offrir 6 arbres à la délégation officielle qui viendra l'inaugurer. Nous espérons qu’ils sauront leur trouver une place, alors qu’on nous en promet des milliers pour le mandat à venir, tout en laissant passer les occasions d’en planter.
Lyon :

 Un·e premier·e adjoint·e dédié·e à la transition écologique 

Emploi, culture, environnement, solidarités, éducation… faire face au changement climatique impose de sortir les politiques de leurs sillons et les envisager dans leur globalité. La réponse à l’urgence climatique doit embrasser l’ensemble des nos politiques publiques. Toutes ont un impact sur notre empreinte climat et c’est pourquoi nous aurons un.e premier.e adjoint.e dédié à la transition écologique. Il/elle aura pour tâche d’accompagner l’ensemble des adjoint.es et directeurs.trices des services. 
Penser l’ensemble de nos politiques publiques à l'aune de la transition écologique c’est acter une nouvelle vision politique : la crise écologique qui menace nos conditions de vie sur terre est primordiale et doit être la première de nos considérations. 
Cette transition porte en son sein un objectif de justice sociale. 
La réduction des inégalités sera le moteur de l’action et non plus un ajustement à la marge concédé aux classes populaires. Nous y ajoutons enfin une notion d’urgence citoyenne et culturelle, de décolonisation de nos imaginaires et de déconcentration du pouvoir de la Ville. Au quotidien, cet adjoint travaillera avec ses homologues de l’économie, du commerce et de l’artisanat à encourager le développement de réseaux de distribution courts et propres, à adapter les bâtiments publics aux canicules, à aider les acteurs culturels et à nous proposer un imaginaire durable... Notre politique améliorera notre cadre de vie, donnera du pouvoir d’agir aux citoyen·ne·s et créera de l’activité à faible impact environnemental et forte utilité sociale. 
 Lyon, une ville verdoyante 
 Avec seulement 13 mètres carrés de canopée par habitant, autrement dit la couverture végétale apportée par les arbres, Lyon est une ville minérale, mal adaptée aux dérèglements climatiques. 
 Nous végétaliserons Lyon massivement. 
La végétalisation sera centrale et systématique dans tous nos projets d’aménagement et de rénovation urbaine. Notre ambition est de redonner ses lettres de verdure à Lyon ! L’objectif d’ici la fin du mandat est de permettre à tous les Lyonnais.es d’avoir accès à un espace nature à 5 minutes à pieds de chez eux. La priorité sera de planter en pleine terre pour assurer la durabilité de notre démarche pour une végétalisation de qualité, durable et pas seulement cosmétique. Les projets de végétalisation seront réalisés en concertation avec les habitant.es qui sont les mieux à même de connaître les besoins de leur quartier. 
 Nous généraliserons le permis de végétaliser pour les Lyonnais·es.
Le principe est simple : ils repèrent des espaces publics à végétaliser, demandent une autorisation à la mairie, et gèrent en lien avec le service espaces verts de la ville ces lieux de nature. Il s’agit donc aussi d’étendre et de promouvoir les micro-implantations florales (MIF) qui existent déjà à Lyon et d’en faire des micro jardins dès que c’est possible. Nous planterons également de larges zones de nature sous la forme de forêts urbaines. De 3 à 5 hectares minimum de nature dense, ces forêts urbaines sont des zones de rafraichissement importantes, des pièges de carbone à moyen terme et des refuges de biodiversité. 
Les sites en friche sont une opportunité de verdir la ville, comme la friche Nexans à Gerland (qui dispose d’un espace de 3 hectares !) ou la halle Sernam Jean Macé par exemple. 
La place Bellecour deviendra un îlot de fraîcheur et sera arborée au maximum. De même, contrairement à ce qui est présenté dans le cadre des opérations de réaménagement de la Part Dieu par la SPL (société publique locale), nous ne prolongerons pas l'actuelle rue Docteur Bouchut. Nous profiterons de cet espace, estimé à 18 900 m², pour faire une forêt urbaine avec un passage pour piétons et modes doux. Les berges du Rhône feront également l’objet d’un plan de végétalisation pour ombrager cet espace prisé des Lyonnais·es toute l’année, il n’y a que 11% de végétal à l'heure actuelle. Nous transformerons le parc Blandan pour le verdir, en faire un îlot de fraîcheur et un refuge pour la biodiversité. Ces 17 hectares deviendront l’un des poumons verts de Lyon. Nous renommerons le parc, afin de ne plus glorifier un sergent de la conquête de l’Algérie par la France au XIXème siècle, nous choisirons une figure féminine marquante du quartier à la place. Il s’agit là d’exemples illustrant notre volonté de végétaliser la ville en fonction des opportunités et des besoins de chaque quartier. 
 La végétalisation de la ville est aussi source de cohésion sociale et de vie de quartier. 
Chaque arrondissement aura un verger municipal. Véritable lieu de rencontre pour toutes les générations, ces espaces pourront ressourcer nos citoyen·ne·s dans l’espace stressant de la ville. Il s’agit donc de planter ou de transformer des parcs existants en verger. Ce dispositif ne se limite pas à une pratique de production, il s’agit de se réapproprier l’espace de la ville. Enfin, nous allons végétaliser les cours d'école et les débitumer. 
Notre plan de rénovation du patrimoine bâti de la Ville aura un axe fort sur les espaces extérieurs. 
Nous rapprocherons les enfants de la nature tout en apportant fraicheur, nature et biodiversité dans la ville. Les cours d’école sont des espaces ludiques les invitant à créer, imaginer, jouer, mais aussi des espaces pédagogiques : on peut faire cours dans la cour ! C’est pourquoi nous débitumerons les cours pour planter des arbres, préserver des espaces de pleine terre et remplacer le goudron par des revêtements clairs, naturels. Nous associerons les élèves, les enseignants et les animateurs du périscolaire au projet pour les aménagements favorisent le jeu libre, l’équilibre entre sport et détente, ainsi que les interactions filles-garçons. 
 Préserver la biodiversité partout en ville 
 Alors que nous sommes confrontés à la sixième extinction de masse, nous protégerons la biodiversité dans la ville, par un plan abeille. Plus de 80% des insectes pollinisateurs ont disparu d’Europe, les populations d’oiseaux se sont effondrées à la suite ! Notre plan en faveur des pollinisateurs transformera les friches urbaines et les espaces verts sur les bords des routes en prairies fleuris, nous planterons les espèces mellifères dans les projets urbains et nous végétaliserons les toitures des immeubles. Les toitures publiques adaptées seront végétalisées et solarisées, et nous inciterons les citoyen·ne·s à faire de même. Cela s’accompagne d’un arrêt anti pesticide à Lyon. 
Nous mènerons des actions de sensibilisation auprès des habitant·e·s afin de créer une dynamique en faveur de la préservation des espèces. Notre grande trame verte et bleue garantira la viabilité de nos écosystèmes sur le long terme. Nous mettrons en réseau tous les espaces végétalisés et fluviaux pour créer des continuités nécessaires au fonctionnement écologique. Nous ferons le lien avec la politique de mobilité et la voirie et nous appuierons notamment sur le développement des axes forts de transports en commun, les circulations piétonnes et le réseau express vélo.

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