"Horrifiée, révoltée, scandalisée"... La Maire de Vénissieux Michèle Picard n'a pas de mot assez dur pour qualifier le drame vécu par une adolescente de 14 ans à proximité de la gare de la Part Dieu. Mercredi dernier, la jeune fille a été victime d’un viol collectif, en pleine journée, dans un recoin de la place Charles Béraudier. Les 4 auteurs présumés, agés de 13 à 16 ans, ont été mis en examen pour viol aggravé, mais laissés libres et placés sous contrôle judiciaire. Deux autres adolescents de 13 ans, qui avaient filmé la scène sur leur téléphone portable sans intervenir, ont été relâchés vendredi après leur garde à vue.
Une société où la violence est banalisée
"Horrifiée face à une telle violence commise par de très jeunes adolescents qui ne semblent même pas conscients de la criminalité de leurs actes", Michèle Picard estime que ce sont des jeunes qui ne font plus la différence entre le virtuel et la réalité, qui n’ont plus de notion de respect du corps de l’autre, voire de leur propre intimité. La Maire de Vénissieux, qui avait porté plainte il y a quelques semaines contre la création d'un service de "femmes de ménages en tenue légère", se dit révoltée face à une société "où tout est fait pour polluer l’imaginaire sexuel de ces jeunes, où la violence est banalisée, où le corps humain est réduit à une marchandise, un simple objet sexuel".
"Horrifiée face à une telle violence commise par de très jeunes adolescents qui ne semblent même pas conscients de la criminalité de leurs actes", Michèle Picard estime que ce sont des jeunes qui ne font plus la différence entre le virtuel et la réalité, qui n’ont plus de notion de respect du corps de l’autre, voire de leur propre intimité. La Maire de Vénissieux, qui avait porté plainte il y a quelques semaines contre la création d'un service de "femmes de ménages en tenue légère", se dit révoltée face à une société "où tout est fait pour polluer l’imaginaire sexuel de ces jeunes, où la violence est banalisée, où le corps humain est réduit à une marchandise, un simple objet sexuel".
Les commentaires lus dans la presse...
Scandalisée aussi par "les commentaires lus dans la presse" qui caractérisent cette jeune fille comme "fragile" et minimisent les faits : "un peu menacée, mais pas frappée", jusqu’à dire qu’"elle n’a pas manifesté explicitement son refus", elle demande qu'on ne se trompe pas de victime ! "Il s’agit là d’une enfant terrorisée face à une violence gratuite, insultante, traumatisante"...
En France, près de 75 000 femmes sont violées chaque année, soit une toutes les sept minutes rappelle l'élue qui souligne que "le viol est un crime, une atteinte à la dignité humaine, une violation barbare de l’intégrité de la personne".
G.R.
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