Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif et Delphine BATHO, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, regrettent la décision du groupe allemand Bosch de céder son usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques à Vénissieux (lire ici).
Équipée de deux lignes de production d'une capacité annuelle de 160 mégawatts, cette usine emploie 230 personnes et constitue l'installation la plus grande en France de ce genre et l'une des plus modernes et performantes en Europe. Cette décision s'inscrit dans un contexte de crise du marché photovoltaïque mondial, qui est marquée par des surcapacités de production importantes, une guerre des prix exacerbée et le dépôt de bilan des deux leaders mondiaux, l'entreprise allemande Q-Cells, rachetée par le Coréen Hanwa, et l'entreprise chinoise Suntech.
Les deux ministres notent que "les acteurs industriels français ont souffert, comme leurs voisins allemands, de la concurrence déloyale extra-européenne, mais aussi du manque de cohérence des décisions passées qui ont coûté 14 000 emplois à cette filière d'avenir". Ils affirment aujourd'hui leur volonté de ne pas voir abandonné l'outil industriel de la transition énergétique qu'est l'usine de Vénissieux.
Il revient selon eux au groupe Bosch de trouver un repreneur qui continuera l'activité industrielle et la développera dans la durée.
De son côté, le gouvernement travaillera étroitement avec la direction de l'entreprise et les organisations syndicales pour accompagner ce processus de mutation. "Le gouvernement poursuivra ses efforts pour permettre aux acteurs français de traverser cette période difficile et de structurer une filière industrielle innovante, compétitive et durable dans le domaine du solaire, à la suite des mesures d'urgence présentées le 7 janvier dernier par Delphine BATHO visant à atteindre le développement de 1 000 mégawatts de nouveaux projets en 2013".
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