L’hiver 2012-2013 a été marqué par de nombreux épisodes de pollution aux particules fines
(PM10). Des dépassements des valeurs réglementaires sont constatés sur plusieurs sites de surveillance de la région, particulièrement à proximité du trafic routier ou dans les vallées alpines.
Même si la tendance observée sur plusieurs hivers montre une baisse des taux de particules fines, celle-ci est loin d’être suffisante pour respecter les seuils réglementaires préconisés pour préserver la
santé humaine. Les émissions de polluants doivent donc encore diminuer pour atteindre une qualité de l’air satisfaisante.
La France est d’ailleurs sous le coup d’un contentieux européen pour non respect des valeurs limites fixées pour les particules fines (PM10) et pourrait bientôt l’être également pour le dioxyde d’azote (NO2).
Quatre épisodes de pollution majeurs cet hiver : ces épisodes de pollution aux particules fines (PM10) ont duré de 8 à 11 jours de novembre à début avril. Au coeur de l’hiver, le chauffage individuel au bois non performant et le trafic routier sont les deux principales sources d’émissions de particules à l’origine des épisodes de pollution. En revanche au début du printemps, l’épandage d’engrais agricoles et le brûlage des végétaux à l’air libre par les professionnels ou les particuliers concourrent de manière notoire à la dégradation de la qualité de l’air.
Des dépassements de la valeur autorisée pour les particules fines plus d’1/3 de l’hiver
Des dépassements de la valeur réglementaire pour les particules fines (50 μg/m3) sont constatés plus d’1/3 de l’hiver, soit presque 70 jours sur les différents sites de surveillance de Rhône- Alpes.
Le site de mesure qui connaît le plus grand nombre de dépassements est situé aux abords de l’autoroute A7, au Sud de Lyon. D’octobre à mars, il cumule 56 jours de dépassements pour 35 jours autorisés par année civile. Les vallées alpines ne sont pas épargnées, 44 jours de dépassements ont été enregistrés durant la même période sur le site de Passy (vallée de l’Arve).
Une tendance à l’amélioration de la qualité de l’air semble toutefois se confirmer …
Depuis l’hiver 2007-2008, les taux de particules fines sont en baisse régulière sur l’ensemble de la région. Une diminution moyenne d’environ 23% est constatée pour les stations urbaines et péri-urbaines de fond* entre les hivers 2012/2013 et 2007/2008.
Communiqué de l'agence Air Rhône-Alpes
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