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Malgré une prestation très moyenne contre Rennes, l’OL est parvenu à prendre les trois points (2-0), et termine donc sur le podium de la Ligue 1.
Les sourires et le soulagement étaient tous présents sur les visages lyonnais, au moment de l’ultime coup de sifflet final de la saison. Et pour cause ! Car à la faveur d’une victoire acquise dans la fébrilité, les rhodaniens peuvent se réjouir de prendre la dernière place qualificative pour les deux tours préliminaires de la Ligue des Champions. D’autant que derrière, Nice n’a rien lâché et termine quatrième, à trois petits points seulement des Gones.
Un début de saison remarquable
Mais si l’OL est parvenu à terminer pour la 14ème fois en 15 ans sur le podium de la Ligue 1, c’est avant tout grâce à six premiers mois de compétition bien négociés. Robert Duverne, le préparateur physique de l’OL, se montrait d’ailleurs très lucide au sortir du match hier soir, en déclarant : « On est allés chercher cette 3ème place en première partie de saison ».Et il est vrai qu’à la suite d’un trophée des Champions remporté contre Montpellier l’été dernier, l’OL avait démarré le championnat tambour battant, tenant même tête au PSG et à un OM au début de saison historique (six victoires sur les six premières journées) jusqu’à la trêve. Du coup, avec un milieu Gonalons/Grenier/Malbranque fantastique, Lyon était parvenu à prendre 38 points entre la 1ère et la 19ème journée ; il n’en prendra que 29 sur la phase retour, enchaînant notamment une série de trois défaites consécutives dont la dernière de la série, à Reims (0-1), fera dire à Rémi Garde : "Il y a quelque chose qui se casse et je suis assez inquiet. Je constate qu’il y a beaucoup moins d’entrain, d’enthousiasme dans l’équipe, que les efforts sont plus individuels que collectifs quand il y en a. Je n’ai pas d’explication. (…) Il y a urgence. Il faut se serrer les coudes, retrouver beaucoup d’humilité et se mettre au travail".
Des mots durs, forts, symboles d’un coach perdu qui ne retrouvait pas les mêmes joueurs entre la phase aller et la phase retour de compétition. Personne ne s’en cachera, d’ailleurs, ni joueurs, ni staff : la deuxième partie de saison aura été difficile, à l’image du match d’hier soir face à Rennes. Timorés, friables, maladroits, les lyonnais ont laissé jouer à Gerland des bretons décomplexés, qui ne méritaient pas leur défaite. Lisandro obtenait d’ailleurs un penalty généreux qu’il transformait lui-même (son 14e but de la saison toutes compétitions confondues), avant que Clément Grenier, d’un nouveau coup-franc supersonique (après celui inscrit à Nice la semaine dernière), n’assomme définitivement des rennais mal lotis.
Beaucoup d’émotion à Gerland
Mais les séquences que personne n’oubliera, à coup sur, seront celles d’Anthony Réveillère et de Lisandro. Le premier, capitaine d’un soir après 400 matchs tout pile passés à Lyon, arrive en fin de contrat en juin et ne sera pas prolongé par le club. Il partira donc le coeur lourd mais l’esprit libre. Gerland a d’ailleurs tenu à saluer l’un des joueurs les plus réguliers de l’effectif, avec une belle banderole signifiant "10 ans d’une mentalité exemplaire, merci Réveillère". Lisandro aussi nous aura tiré quelques larmes : très ému, le buteur argentin a quitté le terrain en pleurs, remplacé avant la fin du match pour que Gerland lui fasse l’ovation qu’il mérite. Si aucune information sérieuse n’atteste pour l’instant de son départ, son comportement incite fortement à penser que le goléador, après quatre années passées entre Rhône et Saône, devrait quitter la capitale des Gaules. On en saura plus très prochainement. Ce mercredi, Rémi Garde et Jean-Michel Aulas se verront afin de faire le bilan de cette saison, et de parler du mercato. Vous retrouverez tout au long des prochains mois toutes les infos mercato sur FootbOL.
Les sourires et le soulagement étaient tous présents sur les visages lyonnais, au moment de l’ultime coup de sifflet final de la saison. Et pour cause ! Car à la faveur d’une victoire acquise dans la fébrilité, les rhodaniens peuvent se réjouir de prendre la dernière place qualificative pour les deux tours préliminaires de la Ligue des Champions. D’autant que derrière, Nice n’a rien lâché et termine quatrième, à trois petits points seulement des Gones.
Un début de saison remarquable
Mais si l’OL est parvenu à terminer pour la 14ème fois en 15 ans sur le podium de la Ligue 1, c’est avant tout grâce à six premiers mois de compétition bien négociés. Robert Duverne, le préparateur physique de l’OL, se montrait d’ailleurs très lucide au sortir du match hier soir, en déclarant : « On est allés chercher cette 3ème place en première partie de saison ».Et il est vrai qu’à la suite d’un trophée des Champions remporté contre Montpellier l’été dernier, l’OL avait démarré le championnat tambour battant, tenant même tête au PSG et à un OM au début de saison historique (six victoires sur les six premières journées) jusqu’à la trêve. Du coup, avec un milieu Gonalons/Grenier/Malbranque fantastique, Lyon était parvenu à prendre 38 points entre la 1ère et la 19ème journée ; il n’en prendra que 29 sur la phase retour, enchaînant notamment une série de trois défaites consécutives dont la dernière de la série, à Reims (0-1), fera dire à Rémi Garde : "Il y a quelque chose qui se casse et je suis assez inquiet. Je constate qu’il y a beaucoup moins d’entrain, d’enthousiasme dans l’équipe, que les efforts sont plus individuels que collectifs quand il y en a. Je n’ai pas d’explication. (…) Il y a urgence. Il faut se serrer les coudes, retrouver beaucoup d’humilité et se mettre au travail".
Des mots durs, forts, symboles d’un coach perdu qui ne retrouvait pas les mêmes joueurs entre la phase aller et la phase retour de compétition. Personne ne s’en cachera, d’ailleurs, ni joueurs, ni staff : la deuxième partie de saison aura été difficile, à l’image du match d’hier soir face à Rennes. Timorés, friables, maladroits, les lyonnais ont laissé jouer à Gerland des bretons décomplexés, qui ne méritaient pas leur défaite. Lisandro obtenait d’ailleurs un penalty généreux qu’il transformait lui-même (son 14e but de la saison toutes compétitions confondues), avant que Clément Grenier, d’un nouveau coup-franc supersonique (après celui inscrit à Nice la semaine dernière), n’assomme définitivement des rennais mal lotis.
Beaucoup d’émotion à Gerland
Mais les séquences que personne n’oubliera, à coup sur, seront celles d’Anthony Réveillère et de Lisandro. Le premier, capitaine d’un soir après 400 matchs tout pile passés à Lyon, arrive en fin de contrat en juin et ne sera pas prolongé par le club. Il partira donc le coeur lourd mais l’esprit libre. Gerland a d’ailleurs tenu à saluer l’un des joueurs les plus réguliers de l’effectif, avec une belle banderole signifiant "10 ans d’une mentalité exemplaire, merci Réveillère". Lisandro aussi nous aura tiré quelques larmes : très ému, le buteur argentin a quitté le terrain en pleurs, remplacé avant la fin du match pour que Gerland lui fasse l’ovation qu’il mérite. Si aucune information sérieuse n’atteste pour l’instant de son départ, son comportement incite fortement à penser que le goléador, après quatre années passées entre Rhône et Saône, devrait quitter la capitale des Gaules. On en saura plus très prochainement. Ce mercredi, Rémi Garde et Jean-Michel Aulas se verront afin de faire le bilan de cette saison, et de parler du mercato. Vous retrouverez tout au long des prochains mois toutes les infos mercato sur FootbOL.
Mikhaël Defoly
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