L´idée n´est pas récente mais elle est appelée à être développée de manière systématique. Sous l´impulsion de Gilles Buna, conseiller général sortant et adjoint au maire (Vert) chargé de l´urbanisme, la municipalité lyonnaise a mis au point un "plan vert", qualifé de "véritable stratégie pour rafraîchir la ville".
Les élus lyonnais ont pris conscience de la très forte demande, de la part des habitants, d´espaces verts et de lieux de "déambulation". Mais en dehors des berges du Rhône et de la Saône et de quelques parcs comme celui laissé vacant par la caserne Sergent Blandan, où trouver des mètres carrés disponibles pour "verdir" la ville ? Une étude vient de démontrer que près de 300000 m2 de toitures et terrasses pourraient être végétalisés.
Les solutions techniques existent et évoluent constament.
Le réchauffement climatique constaté en France ces dernières années est relativement plus important que la moyenne mondiale. Des épisodes comme celui de la canicule sont appelés à se répéter. Face à ce défi, plusieurs pays, dont l´Allemagne et le Japon, ont déjà élaboré des stratégies de refraichissement des villes. Elles ont mis en place des solutions techniques qui évoluent et se perfectionnent constament. Celà passe par la plantation de feuillus (des arbres capables de transpirer), l´ombragement des parkings de surfaces existants ou encore la "végétalisation" des toitures pour "rééquilibrer la balance écologique en milieu urbain et industriel".
Des plantations et des capteurs de carbone
pour recouvrir les parkings
Pour lutter contre le carbone, il est désormais possible de "planter" des murs droits. C´est l´une des solutions envisagées pour la fameuse entrée du tunnel de Fourvière. Des entreprises privées et des universités lyonnaises étudient dores et déjà en grandeur nature, sur les murs du parking de la gare de Perrache, la "végétalisation" et le captage du carbone.
Une superficie égale à trois fois le parc de la tête d´or
Gilles Buna évalue les toitures et terrasses traitables à environ 30% de la surface moyenne de la ville. Dans le Grand Lyon, cette superficie serait équivalente à trois "parcs de la tête d´or"! Après avoir étudié les solutions mises en place en Allemagne, il ressort que beaucoup d´idées pourraient être reproduites à Lyon : aides financières et juridiques aux propriétaires privés, crédits d´impôts, association des aides à la végétalisation des terrasses avec les soutiens au développement des capteurs solaires par exemple.
Au moins un grand projet par arrondissement
Au cours du prochain mandat, un "comité pour la végétalisation des toits" devrait prendre en charge au moins un site important par arrondissement. Des édifices publics, mais aussi les habitations à caractère social comme celles de la SACVL (dont la présidente est Alexandrine Pesson, maire du cinquième arrondissement) sont déjà engagés dans des projets de "végétalisation".
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