Suite à plusieurs plaintes et pétitions de riverains et de commerçants mécontents, le préfet du Rhône Jacques Gérault a organisé une réunion près de l'hôtel de Ville et annoncé des mesures particulières dans le quartier du bas des pentes de la Croix-Rousse (Lyon Ier).
La suppression des autorisations d’ouverture tardive
On l'a vu lors du dernier Conseil Municipal (voir l'article de LYon-Politique.fr), l'adjoint au Maire chargé de la sécurité, Jean-Louis Touraine, s'était ému du fait que la Préfecture donne des autorisations de vente d'alcool la nuit dans des secteurs où il est interdit d'en consommer. Il s'agissait là des berges du Rhône, mais les problèmes liés à la sur-consommation d'alcool et aux "incivilités" qui en résultent tendent à se généraliser dans l'ensemble du centre ville.
A partir du 1er juin, "les bars de nuit et pubs du bas des pentes devront fermer à une heure du matin" a indiqué le Préfet qui posera le 19 mai sur la place Louis Pradel la première pierre d'un nouveau commissariat. Il a par ailleurs indiqué que la présence policière serait renforcée après 22h00 dans ces secteurs de forts rassemblements.
Des mesures plutôt bien accueillies par les riverains même si quelques patrons de bars ont estimé lors de la réunion "que la perte du chiffre d’affaires réalisé entre 1 h et 3 h du matin nuit désormais à la pérennité de leurs entreprises". La proposition de propriétaires de recourir aux services d’une société de sécurité privée a été repoussée par les services de l’État.
Les enfants mineurs d'Erick Roux de Bézieux agressés
L'ex conseiller municipal (et actuel président de la Maison de la Francophonie) Erick Roux de Bézieux a par ailleurs rendue publique ce dimanche 17 mai la mésaventure arrivée la veille à ses enfants mineurs; "Une histoire idiote, presque banale", écrit-t-il sur son blog. "Une agression du petit matin. Sorties de boîtes, alcool et autres substances. Une famille passe. Elle est (un peu) endimanchée. Dans quatre heures, à Paris, elle participera à une fête de famille. “Sale bourges”, fuse d’un groupe de quatre personnes. Suivi d’autres noms d’oiseaux. Le plus grand (15 ans) lâche un “Oh, ça va…” et l’une des personnes fonce sur lui, par derrière, pour le frapper au visage". Le jeune garçon pare en partie le coup mais son petit frère est touché. Visage tuméfié, deux dents de devant cassées...
Sur son blog et son profil Facebook, les réactions sont bien sûr indignées. Certains pointent le "ressentiment social" mais Erick Roux de Bézieux préfère voir dans cette violence gratuite un phénomène de société lié à l'abus de télé et de jeux vidéos :"A force de se gaver d'images, on finit par perdre le recul sur les choses. il n'y a qu'à lire les comptes-rendus des agressions faites par des mineurs, on s'aperçoit que le monde est bien souvent virtuel..." analyse-t-il.
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