Le numéro d'appel européen dédié aux familles d’enfants disparus est accessible depuis le lundi 25 mai 2009 à 9h00.
Le gouvernement a confié la gestion du dispositif « 116 000 enfants disparus » à la Fondation pour l’Enfance et l’INAVEM. Ce numéro 116 000 est donc désormais gratuit, disponible 24h/24 et accessible 7 jours/7.
Cette nouvelle numérotation homogène en Europe marque un tournant selon les associations. Le 116 000 est aujourd’hui opérationnel dans dix pays : la Belgique, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal , la Roumanie, la Slovaquie. Le numéro a été attribué dans ces pays à des prestataires de services qui doivent être en mesure de traiter les appels, gratuitement, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et dans tout le pays. C’est à l’initiative de Missing Children Europe, fédération européenne pour les enfants disparus et sexuellement exploités dont la Fondation pour l’Enfance est membre, que le 116 000 est né. Son but est d’offrir aux parents et aux familles un accueil et une écoute téléphonique, le suivi des dossiers tout au long des procédures, un accompagnement dans les démarches auprès des services d’enquête et des autorités judiciaires, l'orientation vers les administrations et les associations spécialisée orientation et surtout un soutien psychologique si nécessaire.
Les écoutants et les chargés de dossiers sont des professionnels dûment formés et sensibilisés à la prise en compte des difficultés des familles et à l’évaluation de leurs besoins.
Des disparitions d’enfants qui augmentent chaque année
Les statistiques de l’année 2008 de SOS Enfants Disparus mettent en évidence une hausse du nombre d’appels de +6,35 % par rapport à 2007 avec 1 741 appels traités en 2008. Sur 907 dossiers ouverts, 225 concernaient des fugues, 286 les enlèvements parentaux, 83 les disparitions de majeurs, 72 les disparitions inquiétantes et 241 demandes diverses.
Une augmentation de 50 % des enlèvements parentaux en 2008
Sur 907 nouveaux dossiers suivis par SOS Enfants Disparus, 286 soit près de 30 % concernent les enlèvements parentaux. Le dispositif SOS Enfants Disparus accompagne les parents en détresse et prend en compte, dans tous les cas, la souffrance de l’enfant. L’enlèvement parental n’est pas un conflit conjugal comme un autre. Il est important que la souffrance psychologique chez l’enfant soit plus largement entendue et prise en compte.
Plus d’informations sur le site internet -
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