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Lyon-Bordeaux (3-1) : L'OL prend une belle option sur le 1/4 de finale !

Vainqueur des Girondins (3-1), l'Olympique Lyonnais n'a pas raté son rendez-vous européen à domicile. Un doublé de Lisandro et un but de Bastos ont suffi pour anéantir une équipe bordelaise qui croyait avoir fait le plus dur en égalisant par Chamakh au quart d'heure de jeu.


Mais les hommes de Laurent Blanc ont été trop fragiles en défense pour espérer un autre résultat face à une attaque lyonnaise de feu.

Le recrutement estival porte ses fruits.
Lisandro, Bastos, Cissokho, ces trois artisans de la victoire lyonnaise ont été recrutés cet été à prix d'or par l'Olympique Lyonnais. Un recrutement judicieux qui porte ses fruits aujourd'hui, au plus haut niveau. Car l'OL, même avec ses Essien, Tiago, Diarra, Abidal, Malouda et Juninho en grande forme, ne parvenait pas à faire la différence en mars dans les grands rendez-vous européens.
Avec les deux anciens joueurs de Porto et le Brésilien, ex-lillois, l'OL a misé sur un recrutement intelligent qui peut lui rapporter gros (et pas seulement en terme d'argent, mais aussi de notoriété). Après dix premières minutes d'observation, largement dominées par Bordeaux en possession de balle, c'est Lisandro qui profitait des errements défensifs girondins pour reprendre au cordeau un centre de Mathieu Bodmer au raz-de-terre (1-0, 10'). Lyon se mettait d'emblée sur de bons rails, mais Chamakh, de la tête, égalisait peu de temps après, sur un centre de Gourcuff (1-1, 14').

Tout était à refaire pour les Gones, déçus d'avoir encaissé un but à Gerland. Ils repartaient à l'attaque grâce à un Pjanic bien inspiré et à la technique et la vitesse d'un Delgado en furie ; ce dernier, justement, se présentait seul face à Carasso mais manquait de précision face à l'ancien toulousain (24'). La partie s'emballait et sur le contre, Gouffran, d'une "madjer" astucieuse, donnait des frissons aux supporters lyonnais ; pas à Lloris, qui s'envolait pour se saisir du ballon.

A la demi-heure de jeu, Chamakh, sur un centre de Trémoulinas, était tout près de scorer à Gerland, mais c'est au contraire l'OL qui allait une nouvelle fois prendre l'avantage : Pjanic centrait pour Bastos, lequel contrôlait du côté droit de la surface de réparation et plaçait une lourde frappe dans la lucarne gauche de Carasso (2-1, 32'). L'arbitre sifflait une mi-temps méritée, car le match offrait une très belle confrontation entre deux équipes denses physiquement.

Lloris, le magnifique.
Décisif depuis deux ans avec l'OL et cette saison lors des huitièmes de finale contre le Réal Madrid, le gardien international l'a été encore grandement dans ce match. A l'heure de jeu, il a réalisé une telle parade que même les commentateurs de TF1 en sont restés sans voix (et honnêtement, c'est pas plus mal) : sur une reprise acrobatique à bout portant de Chamakh, Lloris sortait le grand jeu d'une manchette à quelques centimètres de la ligne de but. Extra-giga-sensationnel, l'ex Niçois a bel et bien réussi à faire oublier le monument qu'était Grégory Coupet à Lyon.
Il est lui aussi en passe de devenir un monument à l'OL, car encore aidé par son talent et par la chance : après le poteau d'Higuain a Santiago Bernabeu, c'est cette fois la barre transversale qui a tremblé sous la frappe terrible de Wendel (70'). Sur l'action précédente, Makoun, seul devant Carasso, gachait une nette occasion de but en frappant trop tardivement, et sur le gardien. Ce n'était que partie remise pour que Lyon n'enfonce le clou, d'un penalty pas si évident que ça.

Un penalty qui change la donne.
L'arbitre allemand M. Brych accordait un penalty à l'OL, suite à une main décollée du corps de Chalmé dans la surface, et qui déviait la trajectoire du ballon. A première lecture, sanction logique et méritée ; seulement ce n'est pas si simple : le défenseur bordelais a semble-t-il levé ce bras à mi-hauteur involontairement. Quoi qu'il en soit, Lisandro ne se posait pas trop de question, si ce n'est de quel côté il allait frapper le ballon. L'argentin avait une opportunité folle qu'il ne fallait pas rater, et il prenait Carasso à contre pied (3-1, 77'). L'OL aurait pu aggraver encore le score si Sidney Govou avait cadré sa reprise de volée coup du pied, mais le match se terminait sur ce score flatteur et encourageant de 3-1 pour les rhodaniens.

Lyon a donc enfin gagné un quart de finale de Coupe d'Europe. Il aura fallu attendre la 10ème participation consécutive pour que les lyonnais, favoris avant le match, ne faiblissent pas et l'emportent devant leur public. Emmené par un quatuor offensif de feu (Pjanic, Delgado, Bastos, Lisandro), l'Olympique Lyonnais aurait même pu accroître son avance avec un peu plus de dextérité devant les buts.

Bordeaux, bien que porté par un trio d'attaque de très grande qualité (Plasil, Gourcuff et Chamakh), a vraiment manqué de sérénité derrière : les absences de Planus en défense et de Diarra en milieu de terrain se sont peut-être un peu trop faite sentir. Côté lyonnais, on reste satisfait de l'association Cris/Bodmer en charnière centrale, et du rôle plus offensif des latéraux.

Seule ombre au tableau des lyonnais (et qu'elle ombre!) : l'absence de Govou et de Lisandro pour le match retour, tout les deux seront suspendus mercredi prochain à Chaban-Delmas. Entre temps, l'OL va s'accorder un petit passage en terre bretonne à Rennes tandis que Bordeaux recevra Nancy ; une toute petite parenthèse Ligue 1 avant le match retour de Coupe d'Europe à Bordeaux, qui s'annonce d'ores et déjà explosif et qui se terminera forcément par un exploit historique : quelle que soit l'équipe vainqueur, Bordeaux comme Lyon, elle découvrira pour la première fois les demi-finales de la Ligue des Champions.


Mikhaël Defoly


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