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OM-OL : Lyon doit être à la hauteur de l'évènement !

L'Olympique Lyonnais, qui connait depuis vendredi son adversaire en 1/4 de finale de Ligue des Champions (Bordeaux), n'a pas manqué de se focaliser rapidement sur ce duel d'Olympiques en Ligue 1.
La confrontation entre les deux clubs s'annonce chaude et difficile ; ils sont au coude à coude en Championnat et visent tout deux le titre, pas définitivement acquis à la cause bordelaise. Les Girondins, justement, joueront eux aussi un match difficile contre Lille. L'OL doit donc impérativement se montrer à la hauteur de l'évènement et ne plus louper des occasions de revenir sur le podium de la Ligue 1.

Govou : boire et déboires.L'ex-capitaine lyonnais a fait l'actualité cette semaine sur les bords du Rhône, au travers d'une interview-révélation accordée à L'Equipe en milieu de semaine. Il est revenu sur la perte de son capitanat, suite à une soirée un peu trop arrosée au cours de laquelle il avait été contrôlé en état d'ivresse au volant de sa voiture. Ce genre d'incident avait passablement agacé Claude Puel et pas mal d'autres encadrants au club. "Avant que je sache qu'on me retire le brassard, c'est déjà dans le journal. Qu'on sache que je suis sorti c'est une chose. Mais qu'on connaisse la sanction avant, c'est que l'une des personnes a parlé" regrette le joueur, qui ne conteste pas la sanction mais la manière dont celle-ci s'est déroulée.
Même exercice de style vis à vis de l'entraîneur lyonnais Claude Puel. Sidney Govou ne critique pas le choix du club de l'avoir mis entraîneur général, mais plutôt la façon de procéder de l'ancien coach lillois. "Je n'ai pas de rapports avec lui. (...) Je n'aime pas cette gestion humaine, (...) je regrette le manque de discussion" explique Sidney Govou. Et de conclure : "cette façon de tout contrôler, ce n'est pas moi". On l'aura compris, Sidney Govou en a aussi profité pour annoncer son départ du club en juin prochain. Bernard Lacombe et Claude Puel ont réagi aux propos du joueur. Claude Puel estime que ce n'est pas le bon moment pour évoquer ses états d'âme, tandis que le conseiller du Président Aulas a condamné ces propos, tout en s'avouant "choqué" par la manière de faire "d'un garçon et un type bien qu' [il] connait bien, et pour qui ce n'est pas une habitude". L'affaire est donc close.

Lyon ne veut plus rater d'occasions.L'OL a manqué, par deux fois ces deux dernières semaines, de se hisser en tête de la Ligue 1, d'abord en concédant un match nul à Boulogne (0-0), puis en partageant de nouveau les points contre Saint-Etienne (1-1). C'est, en partie, ce qui a fait dire à Bernard Lacombe samedi que "le titre sera difficile" pour l'OL, cinquième de la Ligue 1 mais à seulement deux points de Bordeaux et Montpellier, les co-leaders. Les rhodaniens ont laissé passer leur chance pour certains, qui estiment que les matchs ratés contre Grenoble, Montpellier, Sochaux, Nice et Boulogne, entre autres, constituent un signe : le titre n'est pas pour l'OL cette année.
Aux lyonnais de faire taire les plus sceptiques et de faire, comme contre le Réal Madrid, étalage de tout leur talent pour déjouer les pronostics. Cela commence par un bon résultat le dimanche 21 mars à Marseille, concurrent direct pour le titre, et devancé par l'OL d'un point (avec un match en moins pour les Phocéens). La victoire n'est pas impossible, on se souvient de la saison dernière, le 17 mai 2009, lorsque l'OL au Vélodrome l'avait emporté par 3 buts à 1 (doublé de Benzema et but de Juninho) et avait ainsi privé les marseillais d'un titre de Champion. De plus, le Vélodrome est un stade qui réussit plutôt bien aux lyonnais, vainqueurs à 5 reprises ces 10 dernières années (4 nuls et 1 défaite, en 2007-2008). Les joueurs de l'OL ne doivent donc pas trembler, malgré une chaude ambiance à prévoir. Ils seront privés de Boumsong, Makoun et Bastos, tous trois blessés.

Marseille croit au titre.
L'OM, grâce entre autres à l'apport de Ben Arfa, tournait bien depuis janvier (5V, 1N, 1D en Ligue 1), mais connait depuis début mars un petit coup de mou (deux nuls consécutifs, contre Lorient et Toulouse, 1-1). Surtout, les phocéens, qui ont joué jeudi dernier en Europa league, ont subi une cuisante élimination qui a laissé des traces, psychologiques et physiques. Dans le domaine moral, l'élimination par le Benfica Lisbonne, au Vélodrome, dans les derniers instants du match (1-2), a fait très mal à l'effectif. Les Marseillais, qui se voyaient déjà en 1/4 de finale avant le match, ont un peu réédité le syndrome madrilène.


Côté physique, maintenant, c'est Cheyrou, Abriel et Koné qui seront absents dimanche. On imagine dès lors la détresse d'un Didier Deschamps, d'un José Anigo, voire même d'un Jean-Marc Ferreri, commentateur de M6 censé, par définition, être impartial, mais qui ne se cache pas d'être ouvertement supporter de l'OM et dont les commentaires en deviennent pénibles par moments.
Quoi qu'il en soit, l'OM reste aujourd'hui sur 17 années sans titre et compte bien y remédier le plus rapidement possible. Déjà, ils tenteront de remporter la Coupe de la Ligue, dont la finale se jouera contre Bordeaux le 27 mars. Ils ont aussi dans un coin de leur tête le titre national, très disputé pour l'instant entre six équipes qui se tiennent en 3 points. L'OM comptera sur son buteur en forme (et meilleur buteur de Ligue 1) Mamadou Niang pour vaincre les lyonnais et leur passer devant au classement général.


Mikhaël Defoly

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