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Investir aux USA, des opportunités pour les entreprises

La Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon organisait le 22 septembre 2009 avec l'AMCHAM (la chambre de commerce américaine en France), une rencontre sur le thème de "la crise vue par les Etats Unis".
Invité de poids, Daniel Harris, Ministre conseiller aux affaires commerciales auprès de l'Ambassade des USA à Paris, a fait le point sur les projets de développement d'entreprises de la région Rhône-Alpes aux Etats Unis.
Optimistes par tempérament, les américains pensent que, même si les conséquences de la crise se feront encore ressentir longtemps - entre autres par l'augmentation du chômage - les signes de reprise de l'activité et du commerce constatés ces derniers mois sont assez encourageants pour envisager la stabilisation de l'économie.
"Obama n'a pas tous les pouvoirs"
A deux jours du sommet du G20 à Pittsburg, Mr Harris, très peu partisan de la régulation des banques par l' Etat fédéral, a insisté sur le fait que "le Président Barack Obama, même si il est l'homme le plus puissant du monde, n'a pas les pouvoirs du président français ni les moyens d'imposer des réglements au niveau de chaque Etat..." Ce conseiller influent pense d'ailleurs que le libéralisme permet aux USA une "flexibilité structurelle" et que la destruction peut être créative, "moteur du changement de l'économie américaine"...
Des opportunités pour les entreprises de haute technologie
En contact avec les pôles de compétitivité rhônalpins, il a insisté sur les opportunités d'affaires pour les entreprises françaises dans un pays où les marchés sont ouverts. Toutes les entreprises, grandes ou petites, qui développent un savoir faire technologique, peuvent bénéficier en ce moment de conditions avantageuses de prospection pour leur "business".
A Lyon, l'Amcham, mais aussi la chambre de commerce et le consulat des Etats-Unis sont des interlocuteurs privilégiés pour les chefs d'entreprise qui souhaitent prospecter dans l'un des Etats américains.
Un contexte intéressant pour les investisseurs français
Face aux inquiétudes de certains représentants d'entreprises présents, les intervenants ont fait valoir le contexte intéressant actuellement pour les français : la parité Euro / Dollar est nettement favorable aux européens, la barrière de la langue est sérieusement réduite par la mise en relation avec des avocats et "accompagnateurs" francophones. Il existe même dans certains Etats la possibilité de créer des entreprises "virtuelles", sans nécessité de louer un bureau, qui permettent aux commerciaux de démarcher ou de tester un produit avant une implantation plus formelle aux USA.
Concernant les lois sur l'immigration et les difficultés de visas, les représentants américains ont insisté sur le fait que la législation est désormais plus favorable dans leur pays, "le seul au monde où l'on peut obtenir un visa par loterie". Les visas sont de plusieurs types : pour les investisseurs qui envisagent de prospecter outre-atlantique, le mieux est de se mettre en contact directement avec le consulat américain à Lyon.
Au G20, les pays demandent plus de régulation au secteur bancaire
Comme en écho des propos de Mr Harris, la déclaration finale du G20 de Pittsburg marque un retrait par rapport aux "exigences" annoncées quelques jours auparavant par Nicolas Sarkozy. Même si il est question d'une limitation à un pourcentage des profits lorsqu’ils seront jugés « incompatibles avec le maintien niveau de capitalisation sain de la banque", la notion de plafonnement des bonus, que voulait imposer le président français, n’a pas été retenue.

Une nouvelle perte d'influence de la France
La surprise du G20 a en fait été l'annonce inattendue d'un nouveau recul de la représentation des pays européens dans la gouvernance mondiale. Les pays émergents (Brésil, Chine, Inde...) auront dorénavant plus de poids au FMI au détriment de pays comme la France ou la Grande Bretagne qui devront céder au moins 5% des places. C’est, selon l'AFP, "presque deux fois plus que ce qui avait été engagé lors de la première réforme du FMI lancée il y a un an et jugée trop timide par les intéressés".


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