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L';avenir de l'agglomération lyonnaise se dessine dans le SCOT

Le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) de l'agglomération lyonnaise, concerne 1,3 Million d'habitants. S'il est adopté au terme de la phase d'enquête publique qui durera deux mois, il proposera dès la fin de cette année 2010 une vision précise de l'urbanisation du Grand Lyon à l'horizon 2030.

Présenté le 25 janvier 2010 par les élus du Sepal (syndicat mixte d'étude et de programmation de l'agglomération lyonnaise), le SCOT a pour ambition, selon Gérard Collomb, qui en assure la présidence, de construire une "éco-métropole lyonnaise équilibrée".
Pour plus de cohérence, il a été élaboré en collaboration avec les représentants d'une quinzaine de communes du Val d'Ozon et de l'Est lyonnais. Des réunions ont aussi été organisées avec des territoires partenaires pour assurer le lien "de Scot à Scot" avec les collectivités voisines (Val de Saône au Nord, plateau des Dombes, Rives du Rhône au sud...) et sept "territoires de projet" ont été identifiés, en particulier autour de l'aéroport Saint-Exupéry. Après cinq ans de réunions régulières, les élus de tous bords politiques ont salué la qualité des débats et le niveau d'écoute qui ont permis l'élaboration de ce document aux grandes conséquences sur la vie quotidienne des habitants de l'agglomération.
La nouvelle préoccupation écologique
A l'opposé des schémas de développement élaborés dans les années 60, le nouveau projet territorial prend en compte la dimension écologique. On parle aujourd'hui d'accessibilité, de "modes doux" de transports, d'éco-responsabilité, de solidarité ou encore "d'environnement facteur de développement"...
Une vue de Lyon depuis la Tour Oxygène
Revenir à une urbanisation plus compacte
Le projet proposé se base donc sur une agglomération lyonnaise étendue, où le développement entre autres des "pôles de compétitivité" devrait permettre de garder une activité industrielle forte. Pour respecter la loi SRU, l'ensemble des villes s'engagerait à construire plus de logements sociaux, avec un retour à une urbanisation plus compacte, articulée autour des transports en commun. Finie donc l'extension des lotissements de maisons individuelles, grands consommateurs d'énergie, à la périphérie des villes. La Maire de Saint-Priest, Martine David, membre du bureau du Sepal, a d'ailleurs insisté sur cette nécessité de densification des centres villes.
Le document identifie des "bassins de vie" et des "polarités urbaines". Il s'agit de réduire l'utilisation des voitures individuelles et de favoriser les transports collectifs rapides dans des quartiers "multifonctions". L'agglomération du 21ème siècle devrait en effet abandonner la séparation entre zones de bureaux, de loisirs et d'habitations pour favoriser la mixité des lieux de vie et éviter au maximum les déplacements entre le domicile et le travail.
Préserver les zones vertes
Si l'agriculture reste un élément essentiel de la vie de l'agglomération, les espaces naturels sont autant destinés à l'activité économique qu'à la protection de la qualité de la vie. Le document identifie des zones vertes à préserver de l'urbanisation, des zones de biodiversité, des paysages à aménager et valoriser pour le tourisme et les activités sportives.
Les fleuves, éléments structurants
L'aménagement du "réseau bleu" constitué par les fleuves, les cours d'eau, le canal de Jonage et leurs rives, devrait permettre de lutter contre les crues et de mettre en valeur l'écosystème. Le document insiste sur le développement du transfort fluvial, en particulier pour les marchandises essentielles.
Gilles Roman

1 comments :

Jenny a dit…

Très très bon article !
Merci

Jenny de Villeurbanne

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