Michel Grégoire, vice-président du conseil régional en charge de l’Agriculture |
La 12ème édition de l'opération "la France de ferme en ferme" aura lieu les 23 et 24 avril 2011.
Cette opération de portes-ouvertes dans les fermes a pour objectif de faire découvrir au public les savoir-faire et les métiers des agriculteurs engagés dans un développement durable de l'agriculture.
Coordonné par la Fédération Nationale des CIVAM, cet évènement se déroule dans 21 départements et 8 régions. Il donne une occasion unique de rencontrer des agriculteurs "passionnés par leur métier, partenaires de la vie de leur territoire et désireux de faire partager leur expérience au grand public". Ces journées s'adressent aux adultes, qui retrouveront les gestes et les savoir-faire de leurs aînés, mais aussi aux enfants, qui auront l'occasion d'approcher de près la vie à la ferme, ses animaux et ses produits.
Mascotte de l'opération, un épouvantail sera présent devant chaque ferme pour vous signaler que vous êtes bien arrivés !
Pour se balader "de ferme en ferme", il suffit de se procurer le dépliant régional ou départemental reprenant toutes les adresses et la carte routière, disponible sur "defermeenferme.com". Des chambres d'hôtes et des gîtes sont également proposés, ainsi que des restaurants partenaires de l'opération.
De nombreuses animations en Rhône-Alpes
Tondre des moutons, fabriquer des fromages ou traire des vaches ne seront plus un problème pour les visiteurs des fermes de Rhône-Alpes ce week-end.
Les 23 et 24 avril dans l’Ain, la Drôme, l’Ardèche, la Loire et le Rhône, les Rhônalpins des villes pourront (re)découvrir le dur métier de l’agriculteur et surtout faire connaissance avec un monde qui leur est de plus en plus inconnu.
Pour Michel Grégoire, vice-président chargé de l’agriculture au Conseil régional, " il faut non seulement que les urbains réapprennent à bien manger mais aussi qu'ils se rapprochent directement des producteurs... pour cela, il est important de créer un lien entre agriculture, santé et alimentation"....
La région Rhône-Alpes favorise les circuits courts de distribution
Il faut aussi que les consommateurs demandent des produits locaux et de saison, souligne encore Michel Grégoire, qui indique que "85% de la viande bovine vendue en Rhône-Alpes est importée". Mais si d'un côté les agriculteurs demandent aux rhônalpins de "consommer local", de l'autre les consommateurs ont d'autres exigences : ils attendent de la qualité (de plus en plus du bio) mais restent évidemment sensibles au prix des produits proposés.
La région Rhône-Alpes favorise les circuits courts de distribution
Il faut aussi que les consommateurs demandent des produits locaux et de saison, souligne encore Michel Grégoire, qui indique que "85% de la viande bovine vendue en Rhône-Alpes est importée". Mais si d'un côté les agriculteurs demandent aux rhônalpins de "consommer local", de l'autre les consommateurs ont d'autres exigences : ils attendent de la qualité (de plus en plus du bio) mais restent évidemment sensibles au prix des produits proposés.
La production bio connaît en effet, sous la pression des collectivités locales et des cantines scolaires, une forte augmentation de la demande en Rhône-Alpes, première région de France en la matière. "1000 à 1500 agriculteurs par an passent en bio", assure Gérard Seigle-Vatte, président de la Chambre régionale d’agriculture qui rappelle pourtant que seulement 8,5 %. des exploitations ont obtenu le label.
Gilles Roman
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