« Le mâchon lyonnais est la messe matinale des vrais gones », proclamait le regretté Félix Benoit. En ces temps troublés où l’hérésie du fast-food menace, où les intégristes des régimes minceur montent en chaire dans les média, les fidèles de la bonne chair n’ont pas pour autant perdu la foi. Bien au contraire, ils ne manquent pas une occasion de sacrifier régulièrement à ce rituel gourmand où, sur les coups de 8 ou 9h du matin, on se met à table pour communier avec dévotion sous les deux espèces, entre cochonnailles et cervelle de canut, entre pots de mâcon et de beaujolais.
Arrondissement béni, le 6è compte ainsi depuis quelques jours deux nouveaux lieux de culte dûment consacrés : « le Café du Peintre » où officie depuis deux ans déjà Florence Périer, assistée par son fils Maxime Têtedoie, ainsi que « le Béranger » où l’on succombe sans vergogne au péché de gourmandise avec la bénédiction du patron Julien Barbet. C’est d’ailleurs à la mairie du 6è que s’est déroulée tout récemment la cérémonie de remise des diplômes aux nouveaux établissements désormais en odeur de sainteté chez les Francs-Mâchons; promotion qui outre les deux maisons déjà citées, compte dans le grand Lyon "La Lozère" , sympathique bistrot de Vénissieux repris par Valério D’Angela et Chantal Dufour où le chef Jacky Ravel propose des grenouilles qui ne sont pas de bénitier...
Lire la suite de l'article de Jean Jacques Billon sur LYon-Saveurs.fr : Francs-Mâchons: la chaîne s'enrichit de six nouveaux maillons !
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