Pour un groupe comme l'Oréal, l'innocuité des produits cosmétiques est évidemment essentielle. Celle-ci passe par des tests qui auparavant étaient effectués sur les animaux, mais ne le sont plus à 99 %. Les associations d'amis des animaux, mais aussi Bruxelles veillent.
La solution a été trouvée pour ces tests cutanés : la création de peaux artificielles ou plutôt reconstruites, mais aussi de cornées. Le premier épiderme humain artificiel date de 1983, les premières peaux reconstruites asiatiques ont vu le jour l'année dernière. La modélisation informatique et la mise en mémoire de la caractérisation de milliers de molécules complètent ce panel de tests cutanés.
La recherche de l'Oréal porte non seulement sur le rôle de barrière de la peau aux cosmétiques divers et variés, mais aussi sa fonction pigmentaire, mais aussi immunitaire. Dans le jargon l'oréalien, on surnomme ces recherches « l'évaluation prédictive de l'industrie cosmétique ».
L'immeuble Episkin dans le septième arrondissement de Lyon
Or, à Gerland, quartier dédié aux sciences de la vie et aux biotechnologies, l'immeuble « Episkin » constituant le cœur de la recherche de l'Oréal en la matière constitue le premier centre mondial en la matière, en tant que tête de réseau des centres de Recherche et Développement de Singapour et de Shanghai... un investissement de 16 millions d'euros, selon Jean-Paul Agon, le PDG de l'Oréal qui l'a inauguré le 11 avril en présence du Maire de Lyon Gérard Collomb et de nombreux journalistes venus du monde entier.
Dominique Largeron
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