A Lyon, Manuel Valls défend son énergie... "réaliste"


La campagne pour les primaires de la gauche a pris une tournure nouvelle cette semaine à Lyon avec la venue successive de trois candidats, Ségolène Royal lundi, Manuel Valls mardi et François Hollande mercredi. Les trois se retrouveront jeudi sur le plateau de France 2 pour le premier débat télévisé de ces primaires, en compagnie des autres candidats de la "famille", Martine Aubry, Arnaud Montebourg et Jean-Michel Baylet (pour les radicaux de gauche).

Manuel Valls "ne veut pas dire n'importe quoi"...
Depuis qu'il a lancé sa campagne, Manuel Valls est particulièrement prolifique en matière d'édition. Il a publié successivement "la laïcité en face", "Pouvoir" "Sécurité, la gauche peut tout changer",  et dernièrement "l'énergie du changement". Le candidat qui se qualifie lui-même de "pragmatique", déclare qu'il veut "tenir un langage de vérité aux français" et "ne promettre que ce qui pourrait être tenu"...  A  Lyon, il est particulièrement revenu sur le thème de la crise financière qui est surtout selon lui "une crise de gouvernance de l'euro". Refusant la sortie de la Grèce de la zone euro et la recapitalisation des grandes banques françaises, il se dit partisan d'une politique volontariste de la part des Etats qui devraient garantir des "Euro-Bonds", en clair que les pays les plus en avance garantissent "des prêts à des taux acceptables pour les pays qui sont actuellement en difficulté". 
Mais dans la zone Euro, quels pays seraient susceptible de garantir ces Euro-Bonds ?  Certainement pas la France qui, rappelle le candidat,  cumule déjà "24.000 euros de dette par habitant".

Relancer les PME
Pour relancer la machine, Manuel Valls refuse de porter de "vains espoirs" et de "déresponsabiliser" les français.  Au contraire de Jacques Attali qui rêve de changer l'organisation du monde, le maire d'Evry (91) depuis 2001 et député de l'Essone depuis 2002 pense qu'il peut être lui-même porteur d'un nouveau souffle.  Pour lui, "la compétitivité des petites et moyennes entreprises est une priorité".
A Lyon, il a apporté son soutien aux salariés de Veninov, une entreprise de Vénissieux menacée de délocalisation avant rendre visite à des "petits" patrons de la CGPME.

Gilles Roman
(redaction@LYonenFrance.com)

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