L'Espagne, la Grèce et le Portugal sont les pays qui semblent le plus en difficulté mais aussi ceux chez qui les mesures les plus drastiques ont été adoptées. En Espagne, les économies devraient atteindre 70 milliards d'Euros, soit 6,4 % du PIB sur trois ans. "Le traitement de choc comprend une réduction de l'investissement public, une baisse des salaires des fonctionnaires de 5 % en 2010 et leur gel en 2011. La plupart des retraités devront faire face au gel de leur pension l'an prochain", note le quotidien français. L'Espagne, gérée par un gouvernement socialiste, a adopté la réforme et devrait même voter une "règle d'or budgétaire", au moins égale à celle préconisée par le Traité de Maastricht, d'ici fin 2012.
La Grèce souhaite économiser 28,4 milliards, soit 12,7 % du PIB sur cinq ans. Le "remède de cheval" est préconisé par le FMI et soutenu par les autres pays de la zone Euro.
Au Portugal aussi, l'UE a posé ses conditions pour le versement d'une deuxième tranche de 11,5 milliards d'euros, dans le cadre d'une aide globale de 78 milliards d'euros. Les portugais annoncent un nouvel impôt de "solidarité" sur la fortune.
La France quant à elle souhaite atteindre 12 milliards d'Euros (0,6 % du PIB) sur deux ans.
Selon une étude de l'Insee, qui rejoint l'OFCE sur ses conclusions, la synchronisation des plans de restrictions au niveau européen en 2011 aurait d'ores et déjà coûté 0,6 point de croissance à la France cette année.
Voir les détails de l'article du Monde sur l'Allemagne, l'Italie, le Royaume Uni... ici -G.R.
(redaction@LYonenEurope.com)
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