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| Bruno Gollnisch Photo @LYonenFrance - |
Le mercredi 14 septembre, plus de deux cents personnes, "étudiants, enseignants ou simples citoyens", se sont rassemblés - parfois spontanément - pour manifester leurs inquiétudes après l'annonce de la réintégration de l'ancien numéro deux du Front National, Bruno Gollnisch, comme enseignant au sein de l’université Jean Moulin (*).
A l'appel de l'Unef, les manifestants voulaient envoyer un message au leader de l’extrême droite : "l'université ne sera en aucun cas une tribune politique pour ses idées nauséabondes ni un tremplin offert au Front National pour s'immiscer dans nos universités".
Le syndicat étudiant a également tenu à manifester son indignation quant au refus de Bruno Gollnisch de s'excuser sur les différents propos intolérants et incitant au négationnisme qu’il a pu tenir récemment ou par le passé.
Dans un communiqué, l'UNEF indique que "l’individu n’a en aucun cas changé et que son statut de professeur d’université n’est absolument pas compatible avec son rôle et ses positions au sein du Front National".
L’Unef, à l’initiative du collectif vigilance contre l’extrême à Lyon 3, appelle l’ensemble de la communauté universitaire à signer, à partir du jour de la rentrée, le lundi 19 septembre, la pétition pour s’opposer au retour du Front National dans les universités.
(*) Bruno Gollnisch avait été condamné à cinq ans d'interdiction d'enseigner pour propos révisionnistes (Voir l'article de Catherine Coroller pour Libération Lyon ici ) -.G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)
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