Le budget primitif pour l'année 2010 a été voté le 11 janvier par le Conseil communautaire. Il s'équilibe à 1.694.518.848€.
Compte tenu de la réforme annoncée de la Taxe Professionnelle, le Président du Grand Lyon Gérard Collomb a insisté sur l'incertitude qui, jusqu'à la dernière minute, a entouré l'élaboration de ce budget (dans sa partie recettes). Mais pour le Vice président chargé des finances, Jacky Darne, en temps de crise financière, les projets d'investissements du plan de mandat "participent au soutien de l'économie". Il était donc important de préserver la capacité d'investissement de la collectivité.
Un budget élaboré "dans le brouillard"
"En l'état actuel des connaissances du projet de loi de finances", l'Etat devrait compenser les recettes de la Taxe Professionnelle (qui a été supprimée par le Président de la République Nicolas Sarkozy). Celles ci étaient auparavant directement perçues par le Grand Lyon qui fixait le taux d'imposition. "Mais pour la compensation, Bercy continuait encore ce matin à faire des projections" a insisté Gérard Collomb, quelques heures avant la session.
Compte tenu des autres recettes (taxe d'enlèvement des ordures ménagères, recettes des péages, redevance des parcs de stationnements, locations immobilières etc.) les recettes de fonctionnement ont été évaluées à 1 milliard 127 millions 180 mille Euros, en augmentation de 2,71% par rapport à 2009.
En regard de ces recettes, les dépenses de fonctionnement ont été "limitées" à près de 952 Millions d'Euros, ce qui laisse apparaître un bénéfice, en fait un autofinancement destiné à rembourser le capital de la dette et à financer les projets d'investissement du plan de mandat (berges de saône, rénovation de l'hôtel Dieu, travaux de voiries...)
Un nouvel "espace métropolitain" entre le Grand Lyon, St-Etienne et la Communauté d'agglomération "Porte de l'Isère".
Parmi les autres dossiers soumis au vote des conseillers communautaires, l'un des plus importants ce lundi 11 janvier a été la délibération sur la "gouvernance métropolitaine". Il s'agit fait d' une démarche fédérative qui "anticipe" les projets du gouvernement. Quatre axes de travail ont déjà été fixés : la planification du développement urbain pour éviter l'anarchie, l'organisation de la mobilité et des transports, le renforcement des pôles universitaires et enfin la création d'événements emblématiques dans les domaines des sports et de la culture.
Le transfert de la compétence "tourisme" de la Ville de Lyon au Grand Lyon.
C'est effectif depuis le 1er janvier : le Grand Lyon qui jusque là ne s'occupait que du tourisme d'affaires (lié aux congrès, séminaires, colloques etc.), va prendre en charge la gestion générale du tourisme d'agrément dans la communauté de communes. "C'est un secteur économique qui se développe fortement", note Jean Michel Daclin, Vice Président en charge de ce secteur. "Du fait de l'attractivité de plus en plus grande de la ville de Lyon en elle-même, mais aussi des nouveaux centres d'intérêts des visiteurs" le but est d'élaborer un projet touristique ambitieux basé sur l'amélioration de la capacité d'accueil et l'amélioration du "marquage" des lieux potentiellement intéressants pour les touristes. Comme le Grand Lyon l'a déjà fait pour le tourisme d'affaires, il se dotera d'outils statistiques indispensables à l'évaluation de ce secteur pour identifier ses forces et ses faiblesses.
Un plan d'accessibilité pour les handicapés
Après une très longue phase de concertation avec les associations, le Grand Lyon commencera cette année à mettre en place son plan d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Les travaux permettront d'adapter la voirie et seront réalisés en collaboration avec le Sytral (Syndicat des Transports) pour permettre aux personnes handicapées de se déplacer plus facilement.(Le coût de ces travaux dépasse les 5300000€).
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