Les réactions en Rhône-Alpes après l'annonce du décès de Philippe Séguin


A Lyon comme à Paris, les réactions sont unanimes après la surprise de la mort de Philippe Séguin. Le Président de la Cour des Comptes, ancien ministre de Jacques Chirac et ancien président de l'Assemblée nationale a succombé à une crise cardiaque à l'âge de 66 ans :

Dominique PERBEN, député, 1er Vice Président du Conseil général exprime sa tristesse et son émotion : "Philippe SEGUIN avait un très grand sens de l'Etat et de l'intérêt général. Il incarnait particulièrement la dimension sociale du gaullisme. Orateur de talent et débatteur enthousiaste, il a été présent depuis 30 ans à tous les grands rendez-vous de la vie nationale qu'il a enrichie de son rayonnement et de sa sensibilité".


Jean Jacques Queyranne, Président de la Région Rhône-Alpes : "Je viens d’apprendre avec beaucoup de tristesse le décès de Philippe SEGUIN.Ancien Président de l’Assemblée nationale, Philippe SEGUIN a toujours été un républicain intransigeant, guidé dans toutes ses fonctions par le seul intérêt général. C’était une personnalité forte, marquante et attachante, un homme de conviction, sachant dépasser les clivages partisans. Il a su donner à la Cour des comptes toute sa place dans nos institutions, dans un esprit d’indépendance et de contrôle rigoureux de l’utilisation des deniers publics. Je salue sa mémoire et adresse mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. "

André Gérin, député du Rhône (PCF) : "La disparition brutale de Philippe Seguin affecte tous les Républicains de coeur. La France perd un homme d’État qui aura marqué la vie politique de notre pays. Chacun se souviendra de son esprit d’indépendance, de sa capacité de résistance, de son aptitude à dire non lorsqu’il considérait que tel ou tel projet contredisait l’idée qu’il se faisait de la France, de sa souveraineté.
Je conserve en mémoire ce combat qu’il mena avec courage, en 1992, en faveur du non au traité de Maastricht, estimant que la Nation française était en cause, que les valeurs gaullistes auxquelles il était resté fidèle étaient niées.
Ce souci d’indépendance, j’ai pu l’apprécier lorsqu’il présida l’Assemblée nationale de 1993, date à laquelle je fus moi-même élu député, à 1997.
J’ai également pu en prendre la mesure alors qu’il présidait depuis 2004 la Cour des comptes, dont les rapports étaient sans complaisance dans le contrôle de l’utilisation des fonds publics.
Je ne partageais bien sûr pas tous les choix politiques de Philippe Seguin mais je veux saluer son sens de l’État, son attachement à la Nation, sa conception d’une action publique indépendante, souveraine et transparente".
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