Alors que les scientifiques prévoient une augmentation des fortes chaleurs, la canicule que nous connaissons actuellement nous rappelle l’urgence de transformer les politiques publiques, dans nos campagnes mais aussi et surtout dans nos grandes villes pour le bien-être et la santé de tous.
L'(ex) région Rhône-Alpes est toute particulièrement touchée par la vague de chaleur qui s’étend sur la
France. Les huit départements de la région (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie, Haute-Savoie - ndlr) ont en effet été placés ce vendredi en vigilance orange à la canicule, avec des pointes prévues à 40°. Cette canicule engendre des risques importants pour notre santé, et surtout celle des personnes fragiles – fatigue, déshydratation, coup de chaleur.
France. Les huit départements de la région (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie, Haute-Savoie - ndlr) ont en effet été placés ce vendredi en vigilance orange à la canicule, avec des pointes prévues à 40°. Cette canicule engendre des risques importants pour notre santé, et surtout celle des personnes fragiles – fatigue, déshydratation, coup de chaleur.
Les grosses chaleurs favorisent également les pics d’ozone qui peuvent avoir des impacts sur les capacités respiratoires.
Dans cette période de risque, la solidarité est indispensable. L’attention aux personnes fragiles, notamment les personnes âgées isolées et disposant de peu de ressources. Si nous souffrons tous de la canicule, nous n’avons pas tous les mêmes moyens pour nous en protéger. Ainsi 90% des 14 000 décès survenus lors de la canicule de 2003 sont liés à des causes sociales (isolement, pauvreté).
Pour Monique Cosson, co-secrétaire d’EÉLV Rhône-Alpes : “Il nous revient également d’agir sur les causes du dérèglement climatique en diminuant les émissions de gaz à effet de serre. L’État n’est aujourd’hui toujours pas au rendez-vous du climat, en s’évertuant à faire de la politique des petits pas, mais cela ne suffit pas, ne suffit plus. Dans les territoires de la région, les élu·es écologistes s’engagent dans la transition écologique et changent la manière de penser les villes et les campagnes pour répondre aux enjeux : faire plus de place à la nature, créer des espaces de fraîcheur par une plus grande végétalisation, rendre les lieux publics climatisés gratuits (comme Eric Piolle l’a fait pour le musée de Grenoble et le Museum), ouvrir les parcs publics plus tôt le matin pour profiter de la fraicheur (comme Grégory Doucet l’a mis en place à Lyon), construire ou rénover des logements en prenant en compte le confort d’été, réduire la place de la voiture et agrandir l’offre de transports en commun, dé-bitumer les cours d’écoles… C’est ce à quoi s’efforcent de travailler nos maires de la région, que ce soit dans les grandes villes comme Lyon et Grenoble, mais aussi dans les campagnes comme à Charnècles (38), St-Germain au mont d’or (69) etc”.
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