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Efficity a mis au point un baromètre de l'immobilier qui mesure le nombre de m qu’un particulier peut acquérir avec une mensualité de remboursement de 1.500 € sur 20 ans.
Selon cette méthode, il apparaît que les prix immobiliers ont encore augmenté ces derniers mois à Lyon, mais leur croissance faiblit, laissant présager un retour à la raison pour 2011. Dans le reste de l’agglomération lyonnaise, les prix semblent retrouver leur équilibre et les taux d’intérêt faibles permettent de soutenir le pouvoir d’achat immobilier.
Malgré des taux d’intérêt à leur plus bas niveau historique, le pouvoir d’achat immobilier à Lyon diminue de 0,6% depuis janvier 2010. A Lyon (avec 1500€ sur 20ans), les acquéreurs peuvent désormais acheter 74,5 m², soit 0,5 m² de moins qu’au début 2010. Dans la ville de Lyon, le prix du m² a augmenté de 1% en l’espace d’un mois (entre octobre et novembre). Les biens immobiliers se vendent en moyenne à 2.915€ / m². Les taux d’intérêt, toujours aussi bas, permettent au pouvoir d’achat immobilier de se stabiliser.
On paye (ou vend) plus cher à la Croix Rousse ou dans le 3ème arrondissement.
La tendance à la hausse des prix immobiliers lyonnais se poursuit donc. Ils gagnent 1% en un trimestre soit une tendance de 4% sur un an. Arrondissement par arrondissement, la situation est plus contrastée. Les 1er et 3ème arrondissements confirment leur bonne santé. Les prix du m² y gagnent respectivement 1,9% et 2,8% en 3 mois. A contrario, les biens situés dans les 8ième et 9ième perdent légèrement de la valeur. Les prix du m² s’y négocient 0,6% et 1,1% moins cher qu’au trimestre précédent.
Les taux d’intérêt sont stables.
Toujours d'après Efficity, il apparaît que les taux d'intérêts devraient rester bas jusqu’à la fin du premier semestre 2011 et permettre de soutenir la solvabilité des acheteurs. Cependant, ils ne devraient pas suffir à améliorer le pouvoir d’achat immobilier des Lyonnais. Rappelons que les taux (assurance incluse) sont passés en moyenne de 4% en janvier 2010 à 3,5% en novembre 2010. A prix immobilier constant, ils améliorent de 3,5% le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs.
En novembre 2010, les Lyonnais peuvent acquérir
en moyenne une surface de 74,5 m²
contre 75 m² au mois de janvier 2010.
L’analyse de Christophe du Pontavice, Président d’EffiCity et cofondateur d'ImmoStreet :
"Les prix immobiliers de la région lyonnaise, à l’instar des autres agglomérations provinciales, se stabilisent et les volumes de vente remontent, sans pour autant atteindre ceux de 2007. Sur un plan national, Paris marque sa différence avec des prix qui poursuivent leur flambée. La demande de logements y reste beaucoup plus importante que l’offre disponible à la vente : outre l’absence de foncier libre, les propriétaires de logements loués hésitent à mettre leurs biens en vente, ces actifs étant plus sûrs et plus rentables que les investissements financiers et les secundo-accédants reprennent prudemment le chemin de leur projet d’achat-revente".
Méthode :
Le baromètre compile les prix de l’immobilier à Paris, Lyon et son agglomération, Lille Métropole, Nice et son agglomération, la Seine et Marne (77), Hauts de Seine (92), Seine Saint Denis (93), Val de Marne (94), Essonne (91), Val d’Oise (95) et Yvelines (78) et les 25 plus grandes villes d’Ile de France.
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G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)
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