Les "délégations" politiques se sont succédées ces derniers jours au chevet du glacier de St-Gervais qui menaçait de "fondre" sur la vallée.
Les ministres Jean-Louis BORLOO et Chantal JOUANNO ont constaté, avec le maire de la commune et le Préfet de Haute-Savoie, le bon déroulement des opérations de traitement de la poche d’eau du glacier de Tête Rousse.
De son côté, le Président de la Région Rhône-Alpes, Jean Jack Queyranne, accompagné de Alain Chabrolle (Vice président chargé de l'environnement) et Claude Comet (chargée du tourisme), a rappelé la prise en charge par la Région d'une grande partie du financement des opérations.
Jean-Louis BORLOO ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, et Chantal JOUANNO, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, ont indiqué dans un cmmuniqué qu'ils ont "constaté le bon déroulement des opérations pour traiter le risque de rupture d’une poche d’eau sous le glacier de Saint-Gervais". Chantal JOUANNO avait défini fin juillet avec le préfet de Haute-Savoie une mission d’appui technique qui a confirmé l’approche adoptée pour traiter la poche d’eau, alerter la population et organiser les opérations en cas de rupture. L’inspecteur général Creuchet avait été désigné comme membre de cette mission d'appui aux autorités locales
Saint-Gervais pour la sécurisation du Glacier de Tête Rousse
Ce lundi 30 août, Jean-Jack QUEYRANNE, Alain CHABROLLE, et Claude COMET, se sont rendus directement à Saint-Gervais pour rencontrer le Maire de la commune Jean-Marc PEILLEX, en présence de Christian MONTEIL, Président du Conseil général de Haute-Savoie.
A 3 200 mètres, ce glacier fait l’objet d’une intervention décidée au début de l’été afin d’évacuer la poche d’eau susceptible de provoquer une coulée se déversant sur la vallée de Saint-Gervais. Des dispositifs d’alerte ont été mis en place. Jean-Jack QUEYRANNE s’est déplacé sur le site où travaille une quinzaine de salariés d’entreprises locales pour réaliser l’évacuation de l’eau. Un premier forage a permis de percer la couche de glace de 45 mètres et de débuter les opérations de pompage.
Deux autres forages doivent être mis en place, le matériel nécessaire étant héliporté.
Si les conditions le permettent, les opérations se dérouleront dans les deux prochains mois, de manière à évacuer le risque potentiel que représente cette poche d’eau. La vallée de Saint- Gervais avait été l’objet en 1892 d’un accident qui avait provoqué la destruction d’habitations et des pertes humaines.
Les risques actuels ont fait l’objet d’une étude du CNRS de Grenoble, dans le cadre notamment du programme « Interreg » sur les glaciers alpins. Ce programme bénéficie d’un financement de la Région et compte comme partenaires l’Italie, la Suisse et l’Autriche.
L’opération actuelle de sécurisation représente un financement de 2 530 000 € dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par la Ville de Saint-Gervais. L’Etat, sur le Fonds de prévention des risques naturels (Fonds Barnier), a dégagé 1 M€.Lors de la réunion de gestion des programmes européens du 9 juillet dernier, la Préfecture de Région et le Conseil régional ont décidé de solliciter 1 M€ des fonds FEDER (Fonds Européen de Développement régional). Sur les 510 000 € restant à la charge de la commune, Jean-Jack QUEYRANNE et Christian MONTEIL ont indiqué qu’ils proposeraient à leurs assemblées respectives d’apporter une contribution de 30 %, soit 166 000 € par collectivité.
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