"A Villeurbanne, et plus généralement dans la communauté urbaine de Lyon, on s'appuie sur le patrimoine, sur le passé, pour construire des perspectives d'avenir" : c'est ainsi que le Président du Grand Lyon, Gérard Collomb, résume le projet industriel qui se développe aujourd'hui à vitesse accélérée autour du pôle pixel, inauguré il y a à peine un an. (Voir l'article de LYon-Actualités "le pôle pixel doit donner à Villeurbanne une forte identité audiovisuelle").
Un PPP (Partenariat Public Privé) exemplaire
Un PPP (Partenariat Public Privé) exemplaire
Pour le côté patrimonial, le Maire de Villeurbanne, Jean Paul Bret, (photo) s'est battu pour que l'aménageur, qui a assuré l'investissement (la construction des studios, salles de réunions, bureaux, et restaurants...) en échange d'un bail de soixante ans, conserve la tour symbolique de la minoterie des "Moulins de Strasbourg". Cette tour, représentée dans le "logo" du pôle, est aujourd'hui une marque forte de son identité et aussi du quartier dans lequel sera aménagé prochainement un immense parc...
"L'idée du développement dans ce secteur d'une activité autour du cinéma et de l'audiovisuel s'est imposée d'elle même", explique Jean-paul Bret. Elle s'est articulée autour de Roger Planchon, qui avait installé dans une partie des locaux les ateliers de construction de décors du TNP Villeurbanne. Le comédien, metteur en scène de théâtre et réalisateur de films avait aussi eu l'idée "visionnaire" de Rhône-Alpes Cinéma, une société de production, financée au départ par le Conseil Régional, dont le but était de favoriser les tournages dans les décors naturels de la région, et aussi de faire travailler les nombreuses sociétés liées à cette activité économique (décorateurs, éclairagistes, ingénieurs du son, techniciens de production, et même chimistes, constructeurs de matériels d'optique, hôteliers, restaurateurs...). Voir ici la liste des 200 films produits en Rhône-Alpes !
"L'idée du développement dans ce secteur d'une activité autour du cinéma et de l'audiovisuel s'est imposée d'elle même", explique Jean-paul Bret. Elle s'est articulée autour de Roger Planchon, qui avait installé dans une partie des locaux les ateliers de construction de décors du TNP Villeurbanne. Le comédien, metteur en scène de théâtre et réalisateur de films avait aussi eu l'idée "visionnaire" de Rhône-Alpes Cinéma, une société de production, financée au départ par le Conseil Régional, dont le but était de favoriser les tournages dans les décors naturels de la région, et aussi de faire travailler les nombreuses sociétés liées à cette activité économique (décorateurs, éclairagistes, ingénieurs du son, techniciens de production, et même chimistes, constructeurs de matériels d'optique, hôteliers, restaurateurs...). Voir ici la liste des 200 films produits en Rhône-Alpes !
De la défense du septième Art à l'implantation d'industries du futur
Le deuxième étage de la fusée est venu des entrepreneurs eux-mêmes. Soutenus là encore par la Région Rhône-Alpes, qui a eu l'intuition de regrouper les activités d'ingéniérie technique liées à l'audiovisuel, au cinéma et au jeu vidéo dans le pôle de compétitivité Imaginove, ces représentants d'entreprises de toutes tailles bénéficient aujourd'hui de la "fourmilière" créée par Pixel.
La société Aaton développe l'une des caméras 3D les plus performantes du monde
Car si le pôle pixel comprend une partie très visible, trois studios de cinéma dans lesquels ont déjà été tournés de nombreux films et plusieurs séries TV (Kaamelott, Interpol...), il possède aussi des hangars pour la construction de décors, des studios sons pour la post-production et des lieux de réunions, plus ou moins informels, qui permettent aux entreprises présentes de "monter des projets"...
Un studio de post-production
La révolution du numérique.
C'est ainsi que vient de s'installer la société I seeks (le I de Iphone ou Ipad) qui a trouvé en quelques mois de nombreux marchés... auprès des autres entreprises du pôle pixel ! Ces sociétés travaillent avec des laboratoires de recherche, à Lyon comme à Grenoble, et les services R&D de grandes sociétés régionales, comme Angénieux par exemple dans le secteur de l'optique. Cela leur a déjà permis de proposer une application révolutionnaire, testée au cours d'une captation de spectacle de la biennale de la danse de Lyon : la diffusion en direct d'un spectacle filmé en 3D ! Pour l'instant, seuls les internautes abonnés à la chaîne spécialisée d'Orange ont pu bénéficier de cette prouesse technologique, mais chacun sur le pôle, semble lui trouver un brillant avenir.
Gilles Roman
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